Les tissus utilisés pour les vêtements et équipements d’activité de plein air sont souvent fabriqués à partir de pétrole, ressource non-renouvelable
© Tomi Vadász/ Unsplash
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Comment s’équiper durable pour des activités de plein air ?

Ce n’est pas nouveau, l’industrie de l’habillement est reconnue pour être néfaste à l’environnement. C’est particulièrement le cas des équipements et des vêtements sportifs, utiles pour pratiquer des activités d’extérieur. Délocalisation à l’autre bout du monde, gaspillage d’eau, pollution locale à cause des produits chimiques utilisés, propagation de microplastiques dans l’océan… Comment consommer tout en respectant ses valeurs ?

La crise sanitaire a modifié notre quotidien et a créé de nouvelles envies. Selon un sondage Yougov, 67% des Français avouent ainsi que la nature leur a manqué pendant le confinement. De nombreuses initiatives se sont multipliées, avec notamment la pratique du vélo : le marché français du cycle a bondi de 25% entre 2019 et 2020 selon  l’Observatoire du cycle.  

Alors, que l’on soit un sportif chevronné ou non, que l’on pratique la randonnée, le VTT de montagne, le vélo urbain ou simplement la promenade du dimanche, il existe du matériel pratique adapté et des vêtements techniques pour toutes vos activités. Mais quelles sont les questions à se poser et comment les choisir pour qu’ils soient en cohérence avec nos valeurs ? ID fait le point. 

Acheter moins mais mieux 

Bien évidemment, mieux vaut acheter une fois que plusieurs. Utiliser un vêtement neuf mois de plus permet de réduire l’empreinte carbone, les déchets et le gaspillage d’eau de 20 à 30% selon l’organisation WRAP. Et pour acheter moins, il est préférable de choisir des produits qui se réparent, ne se démodent pas ou ne s’abîment pas facilement. Vous pouvez également vous rapprocher des associations locales pour trouver du matériel de seconde main

“Le produit le plus durable est celui qui est utilisé le plus longtemps”, souligne Camille Tilak de Vaude. Cette marque allemande, spécialisée dans le matériel et les vêtements techniques pour les activités outdoor, est considérée comme un pionnier dans l’industrie. Avec un engagement écologique fort depuis 2010, sous l’impulsion de sa directrice générale et fille du fondateur, Antje Von Dewitz, elle propose aujourd’hui à ses clients un système de vente, revente et donation du matériel qu’ils n’utilisent plus. Elle les accompagne également dans l’entretien et la réparation de leurs articles, avec des pièces de rechange facilement disponibles et un service de réparation.

Bien choisir ses matériaux

Une grande quantité d’eau, d'énergie et de produits dangereux sont utilisés dans la production du matériel et des vêtements de sport, comme les perfluorocarbures (PFC- composants toxiques qui contaminent l’eau, l’air ou la chaîne alimentaire), utilisés pour produire les matières imperméables et résistantes à la chaleur. Si de nombreuses marques commencent tout juste à diminuer l’utilisation des PFC, d’autres ont, quant à elles, depuis longtemps choisi de le supprimer totalement de leurs collections, à l’instar de Vaude. La marque signe, dès 2015, l’accord Greenpeace Detox Commitment pour éradiquer les substances chimiques toxiques. 

Les tissus utilisés pour les vêtements et équipements d’activité de plein air sont souvent  fabriqués à partir de matières synthétiques (polyester, polyamide…), c'est-à-dire à partir du pétrole, ressource non renouvelable. Ces mêmes fibres, à force d’être lavées, engendrent la propagation de microplastiques dans les océans. Il est donc préférable de privilégier les fibres recyclées (PET recyclé…) ou naturelles (lin, chanvre, coton, kapok…). Vous pouvez aussi regarder les teintures utilisées (non toxicité, absence de substances perfluorées…) ou vérifier le mode de culture des fibres (le coton non biologique étant gourmand en eau et en pesticides). 

Vaude a choisi de capitaliser sur la recherche de substituts et matériaux. Elle utilise notamment le marc de café recyclé pour l’imperméabilisation de ses produits, mais aussi des fibres en bioplastique élaborées notamment à partir d’huile de ricin. Sa veste softshell, par exemple, est confectionnée à partir de matériaux recyclés (bouteilles en PET usagées) et sa toute dernière collection de sacoche de vélo ReCycle est fabriquée en Allemagne à partir de déchets d’emballages. 

Préférer les labels

Les labels et certifications permettent de garantir le respect des normes écologiques ou sociales ( Bluesign®, OEKO-TEX®, GOTS...). Certains produits comme cette veste de ski Vaude en polyamide biosourcé (issu à 62% d’huile de ricin) et en duvet de canard, sont certifiés norme Responsive Down Standard (RDS). Cette norme garantit le bien-être animal dans les élevages de canards et d’oies. La norme Global Recycling Standard garantit, quant à elle, le recyclage écologique des duvets.

La Fair Wear Foundation est une organisation qui regroupe de nombreuses marques et milite pour de meilleures conditions de travail dans les usines de production. Antje Von Dewitz, directrice générale de Vaude et personnalité très appréciée en Allemagne, a d’ailleurs été l’un de ses membres leader sept années consécutives. Elle a récemment reçu le prix allemand 2021 du meilleur entrepreneur de la catégorie “Sustainability”. 

Sans oublier le label de durabilité Green Shape, système d’évaluation développé par Vaude et homologué par le label allemand Grüner Knopf (bouton vert en français), qui garantit que les produits sont écologiques et équitables de leur naissance jusqu’à leur seconde vie. 

En partenariat avec Vaude. 

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