Un Français sur deux, pratique fréquemment une activité physique en extérieur.
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INFO PARTENAIRE

Quel touriste éco-responsable êtes-vous ?

Partir à l’aventure, organiser un trek, bivouaquer hors des sentiers battus : si certaines offres commerciales sont profondément bienveillantes et responsables, il s’agit encore trop souvent de générer du profit au détriment de la Nature, sans pédagogie auprès des voyageurs en mal de sensations.

La pratique des activités de plein air n’est pas nouvelle : la Nature est un terrain de jeu qui accueille nos promenades depuis l’enfance. Même ceux qui habitent en ville parviennent parfois à s’échapper à quelques heures de nature. Le goût pour les grands espaces ne s'est pas démenti ces deux dernières années : près de 28,8 millions de Français, soit un Français sur deux, pratiquent fréquemment une activité physique en extérieur comme la randonnée, le trail ou encore le VTT, sur notre territoire ou ailleurs. Mais savons-nous vraiment respecter notre environnement lorsque l’on part en vadrouille ? 

L’enjeu de la reconnexion à la nature 

Pour certains, c’est la base. Pratiquer des activités de plein air est un moyen de s’imprégner de la biodiversité environnante et de la découvrir d’une manière plus personnelle. Pour d’autres, la crise sanitaire a levé le voile sur tout un monde. Ils ont alors pris conscience que ces bains de nature étaient nécessaires à leur équilibre et ont découvert (ou redécouvert) la montagne, la randonnée et les voyages en pleine nature. 

Ainsi, pour les entreprises proposant des activités outdoor, vendre du rêve et du frisson à un humain en mal de sensations implique une grande responsabilité. Car si cette connexion au vivant et à la nature nous permet de revivre, en s’appropriant les sols, les arbres, les rivières et les versants escarpés, nous nions aussi quelque part le droit des autres espèces sur leurs habitats.   

 

Allibert Trekking, ou comment consommer nos voyages d’une autre manière

Il y a quarante sept ans, trois guides de haute montagne qui voulaient vivre de leur passion lancent Allibert Trekking, un nouveau concept de voyages en pleine nature. D’abord dans les Alpes, puis se développant à l’étranger, ce sont dorénavant 1600 voyages sur tous les continents qui permettent de se mettre au vert. Leur credo ? Une nouvelle manière d’appréhender le voyage

“ Historiquement, nous proposons principalement des ascensions, avant de réaliser que le sommet n’est finalement que la cerise sur le gâteau d’une expérience de voyage bien plus complète et riche. Nous  proposons aujourd’hui principalement des randonnées et des treks, mais aussi des voyages à vélo ou à skis, toujours dans une logique de mobilité douce et de réduction au maximum de nos impacts. ” explique Aurélie Mansiot, directrice de la communication d’Allibert Trekking . L’idée est alors d’éveiller les voyageurs à la Nature, à la découverte de nouveaux horizons et à la rencontre de cultures différentes des nôtres. 

Avant, pendant et après : tout un concept 

Pour continuer de le faire, notre manière de voyager doit évoluer.  Avant toute chose, les experts Allibert Trekking rappellent la nécessité d’adapter sa destination en fonction de son temps de voyage. “Il faut prendre le temps pour garder le plaisir de voyager. Même si nous optimisons les itinéraires, il n’est pas toujours nécessaire de partir à l’autre bout du monde si l’on a qu’une semaine de congés. Nous encourageons le slow-tourisme en permettant aux voyageurs de prendre un bol d’air frais dans des endroits proches de chez eux” continue Aurélie Mansiot. 

En amont, ils aident à bien préparer son voyage : en se documentant sur la destination et en listant des équipements assez standards pour orienter les personnes sur le bon matériel et éviter la surconsommation. 

Sur place, ils apprennent aux voyageurs à agir là où ils vont avec les mêmes règles que chez nous, que ce soit en termes de déchets ou d’économies d'énergie. “Nous allons toujours chercher les prestataires locaux qui ont fait des efforts particuliers : un écolodge autonome en Namibie, une gestion pionnière des déchets pour nos bivouacs dans le désert au Maroc, par exemple.” précise Aurélie Mansiot. Une attention particulière est aussi apportée à l’utilisation de bouteilles en plastique, notamment dans des endroits où l’eau n’est pas toujours potable. “Avant on achetait des bouteilles d’eau en grandes quantités. Dorénavant, nous utilisons de grosses bonbonnes ou traitons l’eau avec des pastilles micropures qui sont très fiables. Cela demande de la pédagogie et de la confiance.” Ce genre de pratiques a permis d’anticiper de nouvelles réglementations locales en faveur de l’environnement comme en Tanzanie par exemple où l’utilisation de bouteilles en plastique a été interdite pour l’ascension du Kilimandjaro. 

Au retour, ils prônent le partage d’expérience pour faire connaître ce concept de voyage d’un nouveau genre. Après avoir vécu des expériences enrichissantes, les voyageurs Allibert Trekking n’ont en général pas beaucoup de mal à donner envie aux autres de rejoindre le mouvement ! 

En partenariat avec Allibert Trekking.