"Mon geste en +" est un dispositif participatif visant à casser les chaînes de contamination.
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Education/Citoyenneté

Coronavirus : les citoyens mobilisés pour sauver des vies en quelques minutes par jour

Alors que le confinement vient de toucher à sa fin, le Covid-19 reste néanmoins présent sur la totalité du territoire. Une mission donc : éviter une deuxième vague. Pour cela, l’Institut Français de l’Expérience Patient a lancé Mon geste en +, un dispositif participatif visant à casser les chaînes de contamination. 

Les symptômes liés au coronavirus mettent, dans un grand nombre de cas, plusieurs jours à se déclarer. Il est donc fort probable qu’une personne contaminée ait eu le temps de transmettre le virus à son entourage avant que la maladie ne se déclare. Face à ce constat, l’Institut Français de l’Expérience Patient (IFEP) a mis en place Mon geste en +. Le but de ce dispositif : enrayer la chaîne de contamination du virus.

Dans le détail, cette initiative vise à conserver la trace, à l’instar d’un aide-mémoire, des personnes avec lesquelles un citoyen a pu être en contact au cours d’une journée. Date, lieu, nom de la personne ou profession (facteur, livreur, etc.), durée du contact, port du masque, etc. Autant d’informations à noter chaque soir, sur le fichier édité et imprimable mis en ligne par l’IFEP, ou directement sur l’application qui sortira très prochainement. 

Cet aide-mémoire a pour but de permettre à une personne potentiellement contaminée de prévenir l’ensemble des personnes avec lesquelles elle a été en contact dans les jours précédents. "Il est difficile de se souvenir 15 jours après, de tous les contacts que l’on a pu avoir si on ne les a pas notés. Or, l’enjeu dans cette nouvelle phase de l’épidémie sera comme l’a rappelé le gouvernement, de tester toutes les personnes qui présentent des symptômes, de les protéger et de les isoler de façon à casser les chaînes de contamination", explique à ID Amah Kouevi, directeur de l’IFPE.

Isoler les gens atteints du virus donc, mais aussi potentiellement les personnes ayant été en contact avec les malades. "C’est entre ce deuxième et troisième niveau que l’on casse les chaînes de contamination", explique Amah Kouevi. Un dispositif reposant sur la bonne volonté des citoyens. "S’ils prennent conscience que le virus est toujours présent et que le risque pour eux et pour leurs proches est réel, ils peuvent prendre trois ou quatre minutes chaque jour, pour noter leurs contacts dès lors qu’ils en comprennent l’intérêt", confie-t-il.

Les informations rentrées sur la future application mobile resteront privées, et ne seront par conséquent pas utilisables à des fins scientifiques. Disponible depuis le 10 mai, le dispositif a été téléchargé plusieurs centaines de fois. "L’enjeu, c’est que petit à petit, les gens partagent cette solution autour d’eux", explique Amah Kouevi. Une solution utilisée pour éviter la propagation du Covid-19, mais qui pourra également servir dans le cadre d’autres épidémies. 

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