Réseau de cabinets d’audit et de conseil, KPMG a publié une enquête sur les rapports de durabilité. Analysant les rapports ESG de 5 800 entreprises réparties dans 58 pays et juridictions, l’étude révèle que 96 % des "250 premières entreprises mondiales" fournissent "des rapports de durabilité". En outre, elle souligne "une augmentation régulière et constante" des rapports des entreprises du N100, c’est-à-dire des 100 premières entreprises de chaque pays ou juridiction analysée. "Il y a dix ans, environ deux tiers des entreprises du N100 fournissaient des rapports de durabilité. Ce chiffre s'élève aujourd'hui à 79 %."
Le S et le G à la traîne
En revanche, moins de la moitié des entreprises analysées ont fourni des informations sur "les composantes sociales et de gouvernance" dans leurs rapports. Le Royaume-Uni a toutefois "une longueur d’avance" en la matière, puisque 95 % des entreprises britanniques fournissent des rapports sur les risques sociaux et de gouvernance.
"La tendance à l'augmentation des rapports et de la transparence ESG relevée dans cette enquête est vraiment encourageante, surtout à une époque où ces rapports sont largement volontaires", commente George Richards, responsable du reporting et de l'assurance ESG chez KPMG au Royaume-Uni. "Au cours des deux prochaines années, les exigences réglementaires évolueront rapidement, ce qui augmentera considérablement le niveau de granularité et de quantification nécessaire à la production de ces rapports, créant ainsi un tout nouveau défi pour les entreprises."