Cette évaluation permet de montrer la valeur ajoutée du fonds par rapport à son équivalent classique, de comparer les fonds entre eux et, d’une manière générale, d’offrir de la transparence aux investisseurs pour leur permettre de faire des choix éclairés.
Il n’existe pas de méthodologie standard, ce qui peut entraîner des différences entre les indicateurs utilisés par les fonds. Mais, selon l'Autorité des marchés financiers (AMF), plusieurs indicateurs apparaissent régulièrement dans les reportings. Par exemple :
Indicateurs environnementaux
- l’empreinte carbone
- l’impact sur la biodiversité
- la consommation d’énergie et l’utilisation d’énergies fossiles
- le recyclage des déchets
Indicateurs sociaux
- la qualité du dialogue social
- la prévention des accidents du travail
- l’accès à la formation professionnelle
- la création d’emplois
Indicateurs de gouvernance
- la transparence de la rémunération des dirigeants
- la parité et l’indépendance des conseils d'administration
- la lutte contre la corruption
S'il existe encore aujourd’hui une grande variété d’indicateurs et de modes de calcul, la réglementation (règlement SFDR, article 29 loi énergie climat...) et les labels (label ISR, Greenfin...) permettent néanmoins une certaine harmonisation.
La directive européenne CSRD, qui entre progressivement en vigueur depuis 2024, a pour objectif d’améliorer la disponibilité et la qualité des données ESG publiées par les entreprises : un enjeu majeur pour construire des indicateurs fiables à l’échelle des fonds.
Certains acteurs s’appuient également sur des cadres de référence comme IRIS+ (GIIN) ou les ODD de l’ONU, notamment dans les approches à impact ou thématiques.
Retrouvez l'intégralité du Guide pratique de la finance durable - édition 2025/2026
Découvrez le dossier en ligne du guide pratique
