L'économie sociale et solidaire (ESS) sera "utile" pour "sortir de la crise" provoquée par l'épidémie du coronavirus.
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Entreprises

L'économie sociale et solidaire demande une aide financière à l'État

Pour amortir les effets de la crise, l'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (Udes) a demandé vendredi à l'Etat d'aider financièrement la filière pour créer 100.000 emplois dans le social ou l'écologie, secteurs "essentiels" après l'épidémie de coronavirus.

Pour Hugues Vidor, président de l'Udes, il ne pourra y avoir "de relance économique et sociale sans un soutien fort au secteur de l'économie sociale et solidaire" (ESS), a-t-il déclaré lors d'une conférence organisée par l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis).

L'Udes, qui représente 30.000 entreprises et établissements de l'ESS, plaide pour que soient créés "100.000 emplois boost", réservés au secteur non-lucratif ou à lucrativité limitée. Ces embauches seraient financées grâce un fonds d'amorçage de l'Etat.

Cette aide, dégressive, serait versée "en échange d'un engagement sur la localisation de l'emploi et d'une mesure d'impact" et devrait cibler "en priorité les jeunes", a-t-il développé, disant avoir déjà présenté ce mécanisme à des membres du gouvernement avec un retour "plutôt positif".

"Les besoins d'emplois sont là, il faut simplement que l'Etat, avec le soutien des collectivités territoriales, accompagne", a poursuivi M. Vidor, citant les domaines "du recyclage, de l'alimentation durable, des circuits courts et du 'care'", secteur des services à la personne qui a de forts besoins en aides-soignants ou auxiliaires de vie sociale. Des métiers "essentiels", selon lui, "pour accompagner la mutation sociale et la mutation écologique".

"La situation est inédite. Les moyens prévus ne sont pas suffisants", a-t-il insisté, appelant à trouver des mécanismes complémentaires aux "parcours emploi compétences" (PEC) qui ont remplacé les contrats aidés. Les contrats aidés ont été très fortement diminués par la nouvelle majorité en 2017 et ont été remplacés par ce nouveau type de contrat réservé au secteur non marchand et avec un volet formation plus ambitieux qu'auparavant.

Depuis le début du confinement, du 16 mars au 7 juin 2020, environ 7.700 entrées en "parcours emploi compétences" ont ainsi été enregistrées contre 21.500 sur la même période en 2019, soit une diminution de 64%.

Avec AFP.

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