La Belle Empreinte promeut une mode respectueuse de la Terre, des emplois et des clients.
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Découvrez le label textile du "monde d'après" : écologique et social !

La pandémie qui a frappé les quatre coins du monde, a donné un élan à certains pour accélérer leur transition écologique, et notamment passer à une mode plus éthique. Pour leur venir en aide, La Belle Empreinte a mis en place un nouveau label écologique, intransigeant et soucieux d’une mode réellement responsable.

Lancée au début du mois de juin, la structure SAS La Belle Empreinte promeut une mode respectueuse de la Terre, des emplois et des clients. À travers un audit anti-greenwashing, le label contrôle et suit toutes les étapes de confection d’une marque ou d’une collection, depuis le design, en passant par la fabrication des matières jusqu’à la fin d’usage du vêtement. Une évaluation basée sur trois axes fondamentaux : l’écologie, les aspects sociaux et le client. "L’une de nos principales motivations à la création du label, c’était de proposer aux clients une expérience joyeuse, humaine et pleine de découvertes car chaque vêtement donne l’occasion de renouer avec des savoirs-faire, un patrimoine culturel, des rencontres", explique Delphine Droz, fondatrice de La Belle Empreinte.

Pour permettre au client d’en savoir plus, chaque vêtement labellisé est reconnaissable en ligne et en boutique par sa "Belle Étiquette", sur laquelle on retrouve les engagements forts de la marque, son score, etc. "Ce n’est pas juste un tampon, c’est une étiquette digitale et papier qui accompagne chaque objet labellisé et qui raconte pourquoi l’objet a obtenu le label, son impact et la belle histoire de ses étapes de fabrication. Le but à travers ça, c’est de proposer une expérience vraiment positive aux clients, qui dépasse l’objet", confie Delphine Droz.

Nous avons besoin de basculer rapidement vers une mode plus responsable par urgence écologique et sociale. En l’occurence, ces quatre marques montrent que cette bascule est possible et sont inspirantes parce qu’elles fournissent des modèles vraiment différents.

Pour chaque marque, l’obtention du label se fait selon 40 critères, tous en lien avec l’écologie, les aspects sociaux et le client. Les marques sont ensuite classées en trois niveaux. Le niveau engagé correspond à la quasi-totalité des critères remplis, même si certains sont encore en plan d’action. Le niveau exemplaire indique que tous les critères sont remplis à 100 %. Enfin, sur la plus haute marche du podium, le niveau visionnaire signifie que les critères sont remplis avec brio mais qu’en plus, l’entreprise apporte de l’innovation sur le sujet.

L’obtention du label se fait selon 40 critères, tous en lien avec l’écologie, les aspects sociaux et le client.
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La Belle Empreinte compte à présent quatre marques dont les collections sont labellisées : Histon Project, Reine de Boème, Trendetics et les Chaussettes Orphelines. Quatre marques aux modèles très différents, un choix assumé par le label. "Nous avons besoin de basculer rapidement vers une mode plus responsable par urgence écologique et sociale. En l’occurence, ces quatre marques montrent que cette bascule est possible et sont inspirantes parce qu’elles fournissent des modèles vraiment différents." L'accompagnement, la formation et l'audit sont facturés aux marques, permettant au label d'assurer une indépendance financière. 

Un label pédagogique

La Belle Empreinte est l’aboutissement de plus de deux ans de recherches scientifiques et sociales. Un savoir-faire que le label ambitionne de retransmettre avec pédagogie. "C’est pédagogue pour le client puisque nous l’aidons à comprendre quels sont les enjeux clés, mais aussi à faire ses choix avec La Belle Étiquette qui explique plein de choses, confie Delphine Droz. Pédagogique aussi vis-à-vis des marques parce que le fait de faire le bilan sur les 40 critères prioritaires, cela les aide à se situer, à comprendre où sont leurs points forts, mais aussi quels sont les progrès qu'ils ont à réaliser. Nous leur donnons alors des idées pour aller plus loin sur les points vraiment prioritaires."

La Belle Empreinte ne compte pas s'arrêter au secteur du textile puisqu'elle développe en ce moment un référentiel pour la papeterie et les meubles. Ainsi, la labellisation de nouvelles marques et collections est potentiellement envisageable dans un futur proche.

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