Simple accessoire ou objet indispensable du quotidien, la paire de lunettes occupe une place importante dans le quotidien d’un grand nombre d’individus. Néanmoins, une fois remplacée, il est souvent difficile de lui offrir une seconde vie. C’est en partant de ce constat qu’Ophélie Vanbremeersch, étudiante de 20 ans a fondé Les lunettes de Zac en février dernier. Prônant la seconde main, cette entreprise collecte, reconditionne, et vend des montures aux opticiens. Lauréate du prix Enactus Festival 2020, qui accompagne les étudiants dans leur projet professionnel, cette startup est installée dans la campagne lilloise.
Des montures abordables et écoresponsables
Travaillant en collaboration avec l’entreprise AlterEos, qui s’occupe de toute la partie reconditionnement, Les lunettes de Zac ne se positionne pas comme un concurrent des opticiens, mais comme un distributeur. "Nous allons leur vendre nos montures. Le but c’est que les gens puissent trouver des produits à moindre coût et écoresponsables, qui sont à la fois plus abordables pour l’opticien puisqu’on est entre 30 et 50 % moins cher qu’un autre distributeur, mais aussi plus abordable pour le client final puisque nous sommes 40 à 60 % moins cher qu’une paire de lunettes neuve", explique Ophélie Vanbremeersch.
Écoles, opticiens, entreprises, banques, etc. La startup travaille en collaboration avec de nombreuses structures afin de récupérer un maximum de montures, qu’elles soient solaires ou de correction. À l’heure actuelle, plus de 10 000 paires de lunettes ont été récupérées. Néanmoins, la crise sanitaire a considérablement freiné l’activité de l’entreprise, qui n’a pour le moment pas commencé à vendre ses montures reconditionnées. "Avec la Covid-19, tout a été à l’arrêt, nous aurions dû avoir 2000 lunettes reconditionnées que nous n’avons finalement pas pu produire en cette période", concède Ophélie Vanbremeersch.
C’est durant un cours de philosophie, en classe de terminale que l’idée de reconditionner des montures obsolètes germe dans l’esprit d'Ophélie Vanbremeersch. "J’ai regardé mes lunettes et je me suis dit ‘qu’est ce qu’on en fait ?’. Depuis toute petite, je baigne dans un environnement social et écologique, grâce à mon éducation. Ma mère s’investissait beaucoup au sein d’associations et mon père était très sensible à l’environnement. Et ce projet, c’est en quelque sorte une synthèse des deux." Si plusieurs centaines de paires de lunettes ont déjà été reconditionnées, il faudra attendre le mois de septembre pour trouver les premières montures éthiques sur les étals de plusieurs opticiens de France. Elles sont néanmoins d'ores et déjà disponibles sur le site internet de l'entreprise, avec des prix à la baisse, puisqu'aucun intermédiaire n'intervient dans la transaction.
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