Haut lieu de la culture et de la festivité, Amsterdam s’apprête à accueillir la 8ème édition du festival DGTL, les 11 et 12 avril prochains. Très au fait des préoccupations écologiques et durables depuis sa création en 2013, le festival a pour objectif de devenir le premier événement de musique électronique 100 % circulaire.
Rien ne se perd, tout se transforme
Une équipe de chercheurs a travaillé sur cette problématique durant plusieurs années. Le but : créer un plan d’action circulaire pour rendre le festival entièrement "éco-durable". Puis hypothétiquement, à long terme, appliquer ce plan à l’échelle d’une ville s’il s’avère être efficace.
Plusieurs axes ont été développés par les chercheurs afin d’atteindre l’objectif du DGTL Amsterdam. D’un point de vue énergétique tout d’abord, le festival a décidé de se séparer de ses générateurs diesels. En outre, il a pour but d’exploiter au maximum le vent et le soleil, sources d’énergies renouvelables primordiales pour l’aboutissement d’un tel projet.
Puisque rien ne se perd, les organisateurs transformeront l’urine des festivaliers en eau grise (eau usée possiblement réutilisable pour d’autres usages), tandis que les selles de ces derniers feront pour leur part, office de compost. Autre volet important, la nourriture. Et pour sa 8e édition, le festival a tenu à marquer le coup, en ne proposant que des plats 100 % végétaliens, tous cuisinés par de grands chefs.
Enfin dernier axe majeur : la mobilité. Si le festival a troqué le diesel pour du biodiesel, entrainant une réduction des émissions de CO2 de 89 % dans ce domaine selon les organisateurs, il œuvre aussi pour la réduction des émissions liées aux déplacements des visiteurs. Ainsi, des tarifs préférentiels sur les billets de train et de bus seront proposés aux festivaliers afin d’éviter l’utilisation de moyens de transport plus polluants.
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