Offrant de nouvelles collections récurrentes et des prix défiants parfois toute concurrence, la fast-fashion s’est imposé comme l’un des symboles de l’hyperconsommation. La preuve en chiffres, puisque chaque année, ce sont environ 130 milliards de vêtements qui sont vendus dans le monde.
Face à cette réalité, certains acteurs œuvrent depuis des années pour proposer des solutions plus durables. Parmi elles, la seconde main, qui permet d’offrir une nouvelle vie à des articles qui ne sont plus utilisés. Ce marché s’est d’ailleurs fortement accéléré en France, générant notamment plus de 7,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020. Consciente de cette opportunité, la grande distribution s’est tournée depuis quelques années vers ce marché porteur.
La collecte de vêtements
Parmi les mastodontes de la grande distribution, c’est Auchan qui fut le premier à se lancer dans le grand bain, avec un dispositif de collecte de vêtements. Si l’enseigne a initialement déployé son service dans seulement cinq magasins en février 2020, elle l’a ensuite étendu à tous ses hypermarchés. À tel point qu’en février 2022, 115 enseignes de la marque proposaient de la seconde main. Mais comment cela fonctionne concrètement ? C’est très simple, les consommateurs doivent a minima ramener 10 articles pour obtenir un bon d’achat de 5 euros.
D’autres enseignes ont également lancé leurs propres initiatives, à l’instar de Carrefour qui a mis en place un service de collecte de vêtements dans plus d’une centaine de ces magasins, alors que de son côté, Système U avait lancé une opération d’un mois dans plus de 150 magasins en France, toujours dans le cadre de la collecte de vêtements.
La vente de vêtements
Pour les enseignes de la grande distribution qui se sont lancées à l’assaut de ce marché, seconde main ne rime pas uniquement avec collecte de vêtements, puisque beaucoup d’entre elles en vendent également. Les consommateurs peuvent notamment se rendre à Auchan, qui propose des "corners seconde main" dans lesquels sont disposés des pièces à bas coût. Idem à Carrefour où, en février 2022, 27 magasins proposaient, dans toute la France, de la vente de vêtements de seconde main.
Seconde main d’objets
Ces enseignes proposent aussi d’acheter et vendre des objets en seconde main. Leclerc et Système U ont tous deux lancé des initiatives pour permettre aux gens de déposer leurs biens et de récupérer, en contrepartie, des bons d’achat. De son côté, Carrefour avait lancé "Carrefour Occasion", qui permettaient aux clients de déposer du petit électroménager, des smartphones, des jeux vidéos ou encore des bijoux. Comme pour les vêtements, la plupart des grandes enseignes vendent ensuite à bas coût les objets récupérés, le prix d’achat étant généralement déterminé par des banques de données.
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