Selon l’Agence Parisienne du Climat, le transport à Paris est la première source d'émissions de gaz à effet de serre, de pollution atmosphérique et de nuisances sonores. En effet, la capitale française serait même le marché le plus important au niveau mondial pour les moyens de transports individuels plus respectueux de l’environnement comme les vélos avec ou sans assistance électrique ou encore les trottinettes. Une question se pose alors : comment se protéger correctement lors de leur usage au quotidien ? Certains assureurs, comme Parachut offrent des solutions.
L’essor de la mobilité douce en ville
Selon le coordinateur des réseaux cyclables en France, la fréquentation des usagers sur le premier semestre 2022 a augmenté de 38 % par rapport à 2019 et de 12 % par rapport à 2021. Si ces chiffres peuvent d’une part s’expliquer par la prolifération des pistes cyclables qui transforme positivement le paysage de notre pays, ces résultats sont aussi particulièrement probants la semaine et en ville. Une autre explication de cette explosion du deux-roues peut aussi faire sens avec l’essor de la tendance du “vélotaf”, un néologisme de plus en plus populaire qui signifie le fait de se rendre au travail à vélo. Cette pratique s’intensifie depuis la fin du confinement et compte de plus en plus d’adeptes qui laissent la voiture au garage pour affronter la jungle urbaine autrement.
Autrement justement car les alternatives ne manquent pas pour éviter les embouteillages et avoir un impact dans le bon sens du terme sur son portefeuille et sur la qualité de vie urbaine. Au-delà de faire permettre des économies sur les frais de carburant ou de stationnement, les externalités positives de ce type de mobilité jouent sur plusieurs plans : le côté auditif avec la réduction des nuisances sonores et le recul des pollutions, visuelle d’une part et olfactive d’autre part.
Ces avantages séduisent les Français, qui sont de plus en plus nombreux à transformer leurs habitudes de déplacement. En 2021, il s'est vendu sur le territoire quelque 600 000 vélos à assistance électrique (selon les derniers chiffres fournis par l'Union Sport & Cycle qui représente les professionnels du secteur) et 900 000 trottinettes à batterie (selon les données compilées par la Fédération des professionnels de la micromobilité, qui rassemble 52 entreprises liées au secteur).
Les solutions possibles pour se faire assurer
La question se pose chez les cyclistes : doit-on faire assurer son vélo ? Si cette assurance n’est pas obligatoire (comme c’est le cas pour la voiture), elle est en revanche conseillée.
Si on achète un vélo neuf, il existe une garantie constructeur d’une durée variable, de quelques mois à plusieurs années en fonction du modèle, qui ne s’applique qu’en cas de défaut constructeur dans la phase de fabrication. Dans le cas d’un accident, d’une panne ou d’une casse dans la pratique du cyclisme ou dans le cas d’un achat de vélo d’occasion, il faut posséder une assurance spéciale pour être couvert en cas de pépins.
En cas de vol, de panne ou de casse, il est donc conseillé de faire assurer son véhicule au deux-roues. Et surtout chez nous : on déplore chaque année en France des centaines de milliers de vols de vélos. Une enquête sur les vols de vélo très précise sera publiée par l’Adma sous la forme d’un ouvrage d’une cinquantaine de pages, disponible en ligne début 2023. D’après une enquête de la FUBICY, chaque année, en Europe, près de 2,9 millions de vélos sont volés, ce qui représente 331 cycles volés toutes les heures : une raison de plus de souscrire à une assurance spécifique.
