Avant de glisser son cadeau sous le sapin, voici quelques conseils.
Textile : privilégions les matières naturelles
Rien de mieux que les matières naturelles pour les doudous et bavoirs de nos tout-petits. En plus d’être douces et non toxiques, les fibres comme le coton, le lin ou encore le chanvre sont très résistantes et durent dans le temps. Oublions donc les matières chimiques et veillons bien à vérifier la composition des produits textile. En effet, il n’est pas rare de constater qu’un article étiqueté coton bio, comme un tapis d’éveil par exemple, soit rembourré avec du polyester. Bannir cette matière, considérée comme perturbateurs endocriniens, c’est participer à la protection des 1000 premiers jours de vie, une période cruciale pour la santé de l’enfant.
À la place, on opte donc pour des tissus naturels, certifiés GOTS (Global Organic Textile Standard). Créé en 2002, ce label international est le système de certification de produits textiles le plus exigeant au monde. De la récolte à la fabrication du produit, il garantit une production écologique - sans OGM, sans pesticides ni produits chimiques - et socialement responsable. Acheter un accessoire GOTS, c’est s’assurer de sa fabrication selon les critères sociaux fixés par l’Organisation International du Travail.
Mobilier, jouets et équipement : rien que de la seconde main et du local
On ne le dira jamais assez, pour nos enfants, il n’y a rien de mieux que du matériel d’occasion !
Lorsqu’il est neuf, le mobilier de puériculture peut rejeter des particules de formaldéhyde (table à langer, berceau, etc.). Utiliser des meubles qui ont déjà servi – et qui ont eu le temps de "dégazer"– présente un triple avantage : sanitaire, écologique et économique. Vous souhaitez acheter de l’équipement et des jouets neufs ? Dans ce cas, il faut faire la chasse au plastique. Un biberon en verre et de la vaisselle en céramique, en grès ou en porcelaine, ou un jouet bois brut naturel non vernis sont d’excellentes idées cadeaux.
Veillons enfin à la traçabilité lors de l’acte d’achat : mieux vaut se détourner de la production industrielle de jouets, une filière encore très opaque sur les droits des travailleurs et les matériaux utilisés. On regarde plutôt du côté des marques locales, issues de l’économie sociale et solidaire, pour choisir des articles de puériculture de qualité qui pourront se transmettre d’une génération à l’autre !
Par Aline Gros, cofondatrice de la marque de puériculture écoresponsable Pitigaïa.
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