Le ramassage des produits de la mer comme souvenir, comme les étoiles de mer, est interdit par les autorités.
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idées pratiques

Les bons réflexes pour des souvenirs de vacances responsables

Les retours de vacances sont l’occasion de ramener des souvenirs de voyage pour ses proches ou pour soi-même. Quelques bons réflexes.

Qui dit été dit vacances. Alors que celles-ci touchent bientôt à leur fin pour nombre de Français, l’une des activités incontournables est de ramener des cadeaux à la maison. Mais le tourisme de masse et le marché des souvenirs de vacances pèsent sur la faune, la flore et parfois les populations locales. Voici quelques bons gestes.

Privilégier la fabrication locale et artisanale

Le développement du tourisme s’est accompagné d’un essor du marché du souvenir. Mais la plupart de ceux qui sont vendus aujourd'hui sont essentiellement des gadgets en plastique made in China, avec un bilan carbone important. Lors de l’achat d’un souvenir, mieux vaut donc privilégier les objets artisanaux dans de petites boutiques spécialisées, qui permettent de contribuer à l’économie locale. Attention toutefois à certains objets dits "naturels" : ils peuvent être fabriqués à partir d’espèces protégées, comme les écailles de tortues. Leur achat est donc illégal et ils peuvent être confisqués par les autorités. 

Refuser le plastique à usage unique

Des sacs en plastique accompagnent souvent les achats dans les boutiques de souvenirs. Bien qu'ils soient peu à peu bannis dans de nombreux pays, leur utilisation est encore fréquente et la pollution qu'il génère n'est plus à prouver. Ramener son totebag, même en vacances, permet d’éviter que ceux-ci prolifèrent dans la nature.

Ne pas ramener de flore ni de faune sauvage

La tentation peut être forte lors d’une excursion en nature ou en mer de ramener un "échantillon" comme une étoile de mer ou du sable. Ces gestes sont à l’origine de dégradations des environnements locaux et perturbent les écosystèmes. Les animaux issus de la mer ne peuvent notamment pas survivre à l’air libre. Quant aux coquillages et aux galets, leur ramassage est notamment interdit par la loi française. Afin de profiter de ces espèces fragiles tout en respectant l’environnement, mieux vaut privilégier les photos pour en garder un souvenir vivant sans les perturber.

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