Des produits invendus transformés sur place et contribuant à l'aide alimentaire, un projet anti-gaspi à Marseille.
© Baloncici/Shutterstock
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L'empreinte carbone de nos aliments, quésako ?

L’alimentation est responsable de 30 % des émissions de gaz à effet de serre de la planète, rappelle l’association "Bon pour le climat". Partant de ce constat, les spécialistes préconisent de réduire "l’empreinte carbone" de nos aliments. Mais au fait, que signifie-t-elle ?

Bien que le dioxyde de carbone, aussi appelé CO2, soit connu du grand public, il existe d’autres gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Parmi ceux-ci, le protoxyde d’azote, N2O, est un puissant gaz à effet de serre en partie responsable de la destruction de l’ozone. Provenant de l’épandage d’engrais azotés pour fertiliser les champs, sa durée de vie est de 120 ans dans l’atmosphère. On retrouve aussi le méthane, ou CH4 : libéré plus d’une dizaine d’années dans l’atmosphère quand la matière organique se décompose, ce gaz à effet de serre provient en grande partie des ruminants.

Un éco-calculateur pour réduire l'empreinte carbone alimentaire

Aussi, pour réduire l'impact de nos assiettes sur la planète, l’association Bon pour le climat a mis à disposition des Français un "éco-calculateur". Un outil basé sur les chiffres de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie, et conçu par Shafik Asal, co-fondateur dEco2initiative. "Notre volonté est d’être ludiques et pédagogiques, mais il reste cette idée de plaisir et l'on ne veut évidemment pas culpabiliser les gens, précise-t-il à ID. Nous nous battons depuis des années pour que l’empreinte carbone soit affichée sur les produits de consommation, un peu comme le Nutri-score, pour aider les consommateurs à choisir leurs produits en connaissance de cause. Nous espérons qu’on jour, cela deviendra obligatoire".

Capture d'écran de l'éco-calculateur, outil disponible sur le site de l'association Bon pour le climat
©Bonpourleclimat/Ecocalculateur

À l’aide de "l’éco-calculateur", ID a calculé l’empreinte carbone d’une tomate de 100 grammes selon trois temporalités différentes : de saison, faiblement hors saison et fortement hors saison. Une tomate achetée localement et de saison émet 38 grammes de CO2. Hors saison, il n’est évidemment pas possible de trouver de tomates locales : ID est parti du principe que ces dernières provenaient exclusivement d’Europe et de Méditerranée. Pour celles achetées faiblement hors saison, comptez 127 grammes de CO2 émis. De son côté, la tomate achetée fortement hors saison émettra 255 grammes de CO2. Une différence de 217 grammes de CO2 donc, selon la temporalité de l’achat ! 

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