Une perceuse est utilisée en moyenne 12 minutes sur l'ensemble de sa durée de vie.
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Comment louer ou emprunter des outils ?

Pour éviter de surconsommer, l’un des bons réflexes à avoir est de limiter ses achats d’objets neufs. Mais comment faire le jour où l’on a besoin de percer un mur ? Voici quelques astuces pour éviter le neuf aussi pour le matériel de bricolage ou de jardinage. 

L'ADEME estime à 12 minutes la durée moyenne d’utilisation d’une perceuse. Un peu court pour un appareil dont l'entrée de gamme avoisine les 60 euros. Si vous n’êtes pas un grand bricoleur, investir dans ce type d’outils ne semble pas vraiment être un bon placement

Des solutions pour pousser les consommateurs à louer ou emprunter les appareils électriques et électroniques ou les outils dont ils pourraient occasionnellement avoir besoin émergent. En plus de vous faire économiser de l’argent, elles permettent de limiter sa consommation, et donc ses déchets. Voici 5 initiatives qui feront du bien à l’environnement et à votre porte-monnaie. 

Les sites de location entre particuliers 

Parmi les solutions les plus simples à adopter se trouve la location de particulier à particulier, en passant par des sites spécialisés. Sur Bricolib, vous pouvez louer en quelques clics du matériel de bricolage, de jardinage ou d’événementiel. 

Une bonne idée pour ne pas trop dépenser, mais aussi pour arrondir ses fins de mois, en louant à son tour le matériel que l’on possède déjà, tout en créant du lien social. 

Les sites de location de professionnels 

Si vous êtes soupçonneux quant à la fiabilité du matériel de particuliers, vous pouvez aussi vous tourner vers leurs alternatives professionnelles. La plupart des grandes enseignes de vente d’outils et de matériel électrique et électronique proposent également des services de location. 

Les bricothèques 

Pour ceux qui seraient sceptiques à l’idée de passer par Internet, il ne vous reste plus qu’à franchir le pas d’une bricothèque, une bibliothèque pour bricoler. Concrètement, il vous suffit de vous rendre sur place et d’emprunter le matériel dont vous avez besoin, comme s’il s’agissait d’un livre. 

Le site de la mairie de Paris en recense cinq dans la capitale. Elles reposent toutes sur un modèle associatif, à but non-lucratif. Pour en bénéficier, il faut le plus souvent être adhérant et/ou être habitant de l’arrondissement dans lequel elle se trouve. Le grand plus : l’usage du matériel est complètement gratuit. On retrouve ces initiatives dans la majorité des grandes villes françaises. 

Les associations de réparation 

Si les outils ne viennent pas à vous, c’est à vous d’aller jusqu’aux outils. Des associations de quartier s’organisent, principalement dans les grandes villes de France, pour ouvrir des centres de réparation spécialisés.

Pour aller plus loin : Slow Life : mode d’emploi pour ralentir” 

Bretz’selle a ouvert ses portes en 2010, dans le centre historique de Strasbourg. Cet atelier de réparation de vélo repose sur la mise en commun et l’entraide. Ouvert 5 jours par semaine, il permet à ses membres de venir faire réparer leur moyen de locomotion gratuitement, moyennant une adhésion à l’année, et de profiter de l’expertise des autres usagers. 

Pour connaître les bonnes adresses de votre ville, reportez-vous au site de L’Heureux cyclage, qui cartographie l’ensemble du réseau des ateliers participatifs consacrés à la réparation de vélo en France. 

L’emprunt entre voisins 

Certaines résidences proposent des services de prêt au sein même de l’immeuble. Des initiatives visant à installer des casiers permettant de récupérer du matériel à l’heure à laquelle il a été réservé se développent dans des résidences étudiantes ou des copropriétés. Elles permettent de faire de la place chez soi et de limiter ses achats, tout en possédant tous les avantages de la propriété.