"Pour avoir droit au label, qui lui attribuera d'une à trois étoiles, une enseigne de la distribution doit répondre à un cahier des charges" dont l'arrêté paru jeudi marque l'approbation, a expliqué à l'AFP le cabinet de la secrétaire d'état auprès du ministre de la Transition écologique Bérangère Couillard. Les critères ont été définis avec notamment l'Association française de normalisation (Afnor) dans le cadre de l'application de la loi de février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (AGEC).
Les enseignes pourront obtenir le label en fonction des "performances de réduction des déchets et du gaspillage" qu'elles mettront en place, a détaillé le cabinet de Mme Couillard. La distinction dépendra également des moyens mis à contribution : les dons aux associations d'aides aux démunis, la logistique mise en place pour identifier les produits approchants de la péremption et leur mise en avant auprès des clients (baisse des prix, paniers anti-gaspillage, etc.) Des formations du personnel ou des opérations de contrôle par des tiers seront également considérés.
Réduire de 50 % le gaspillage alimentaire
L'attribution du label dépendra d'un organisme certificateur indépendant agréé par l'État.
Le gouvernement vise d'ici 2025 une réduction de 50 % du gaspillage dans la distribution alimentaire par rapport à 2015. Un décret en décembre 2020 annonçait la création de ce label à destination de la distribution et de la restauration collective. Le deuxième volet est attendu d'ici le premier semestre 2024, selon le cabinet.
Avec AFP.
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