Patrick Pansier, Responsable Data, Digital & Innovation chez LBP AM.
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INFO PARTENAIRE

Trophées de l’innovation LBP AM 2024 : une vitrine pour les fintechs, greentechs et healthtechs françaises

Le 7 novembre seront dévoilés les lauréats de la troisième édition des Trophées de l'Innovation, une initiative de LBP AM mettant à l'honneur des startups françaises innovantes à fort potentiel. À l'approche de cet événement, Patrick Pansier, Responsable Data, Digital & Innovation chez LBP AM, revient sur les coulisses de cet évènement et ses quelques nouveautés.

Pouvez-vous nous présenter les Trophées de l'Innovation ?

L’objectif principal est d’identifier et de valoriser des entreprises françaises non seulement innovantes, mais aussi porteuses de modèles économiques durables. Notre ambition est d’accompagner les grands acteurs de demain dans leur développement en leur offrant notamment un accès privilégié aux ressources de La Banque Postale, de LBP AM et de nos partenaires. Initialement centrés sur les fintechs, les Trophées récompensent également les greentechs depuis 2023 et les healthtechs, nouveauté en 2024.

Quelles étapes doivent franchir les startups pour être primées ?

Après avoir soumis leur candidature, ces "jeunes pousses" complètent un dossier très détaillé comportant plus de 100 points de données couvrant différents aspects : gouvernance, business plan ou, encore, caractère innovant des solutions développées. Un moteur de calcul pondère ensuite chaque élément du dossier pour attribuer une note sur 10 : cette évaluation permet de présélectionner une vingtaine de startups, invitées à détailler leur projet. Leur maturité et leur argumentaire sont notamment évalués. À l’arrivée, nous retenons entre 10 et 15 finalistes qui présenteront leurs projets devant le jury.

Comment est composé le jury et quelles sont ses exigences ?

Dès la création des Trophées, nous avons conçu un dispositif de sélection et d’évaluation aussi qualitatif que possible. Il s’appuie en particulier sur un jury composé de figures majeures de la finance, La Banque Postale, LBP AM, La Financière de l’Échiquier, CNP Assurances, Bpifrance, Abeille Assurances ou encore l’AFG, mais aussi de la tech et de l’innovation. Par exemple, Octave Klaba, PDG et fondateur d’OVH, Sonia Artinian-Fredou, co-fondatrice et Présidente de Find Climate ou encore Géraldine Farjot, directrice de l'innovation de l'Institut du Cerveau.

Cela permet non seulement d’évaluer rigoureusement les candidatures, mais aussi de donner de la visibilité à l’initiative : plus le jury est reconnu et légitime, plus les startups sont motivées à participer.

Où en est-on de l’édition 2024 ?

Pour cette troisième édition, le jury s’est réuni le 16 octobre au siège de LBP AM pour une matinée d'auditions. Quinze finalistes ont présenté leurs projets : cinq fintechs, cinq greentechs et cinq healthtechs.

La remise des prix se tiendra le 7 novembre à l’Elysées Biarritz à Paris, un espace qui nous permettra d'accueillir davantage de participants que lors des éditions précédentes. Cette cérémonie débutera par une table ronde suivie de la remise des quatre prix : "Fintech de l’année", "Greentech de l’année", "Healthtech de l’année" et le "Coup de Cœur du Jury".

La santé est un enjeu de souveraineté hautement stratégique, on l’a constaté lors de la pandémie de Covid-19. Il nous semble crucial de soutenir les talents en France."

Les healthtechs intègrent le palmarès. Quel est l’enjeu ?

Il nous a semblé naturel et légitime de promouvoir les technologies de la santé. Qu’il s’agisse de biotechs, medtechs ou spécialistes des données numériques de santé, ces startups jouent un rôle prépondérant dans l’amélioration des soins et la prise en charge des patients. Elles contribuent aussi à rendre plus accessibles les soins de santé.

Enfin, la santé est un enjeu de souveraineté hautement stratégique, on l’a constaté lors de la pandémie de Covid-19. Il nous semble crucial de soutenir les talents en France.

Pouvez-vous citer un exemple de lauréat ?

En 2022, le prix de la "Fintech de l’année" a été décerné à HandSome, qui a développé une carte de paiement spécialement conçue pour les personnes malvoyantes et non-voyantes. Cette carte intègre une puce Bluetooth connectée au smartphone. Lorsque la carte est insérée dans un terminal de paiement, les informations qui apparaissent à l'écran sont transmises vocalement via l'application sur le téléphone. C’est une innovation particulièrement marquante, car inclusive et avec une forte valeur ajoutée dans le quotidien des utilisateurs.

Au-delà de la visibilité, c’est aussi un accompagnement que recherchent les candidats ?

Absolument. Prenons l’exemple de HandSome : son projet a attiré l'attention de la Banque de France qui a souhaité s'associer à la remise du prix pour saluer cette démarche inclusive. Au sein de La Banque Postale, nous avons également accompagné HandSome en facilitant sa mise en relation avec les équipes de la Banque des Entreprises et du Développement Local (BEDL), ainsi qu’avec la direction des moyens de paiement. En septembre 2024, nous avons appris que cette carte de paiement allait être proposée sous forme de pilote par La Banque Postale auprès d’une vingtaine de ses collaborateurs malvoyants. Ce succès est une fierté qui illustre notre capacité à valoriser les lauréats. 

Cette année, nous avons par ailleurs décidé de créer des groupes de mentors issus de différents horizons : financiers, experts tech, etc. dont le rôle est d’accompagner les sociétés sur plusieurs mois.

La capacité d’innovation existe, mais il faut l’accompagner – par du conseil, des moyens, l’activation de réseaux et de l’investissement."

Pourquoi est-il important de promouvoir les startups françaises ?

Dans le domaine des technologies, nous constatons toujours une concentration des grands acteurs et développements aux États-Unis, favorisée par une culture de l'investissement moins frileuse à soutenir les entreprises innovantes. En face, l’Europe et la France disposent d’un vivier de talents considérable, notamment un savoir-faire en ingénierie, mais les entreprises rencontrent souvent des difficultés pour passer à l’échelle. C’est-à-dire calibrer leur innovation et leur développement pour changer de taille. La capacité d’innovation existe, mais il faut l’accompagner – par du conseil, des moyens, l’activation de réseaux et de l’investissement. En particulier dans une logique de souveraineté technologique et de durabilité.

En partenariat avec LBP AM. 

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