Face à un contexte international tendu et à des incertitudes économiques persistantes, les Français cherchent avant tout à protéger leur épargne. Le livret A s’impose d’ailleurs comme le placement le plus sûr à leurs yeux : selon un sondage OpinionWay réalisé en juillet 2025, deux épargnants sur trois le privilégient.
Mais l’été 2025 a marqué un tournant pour le livret A : depuis le 1er août, son taux a baissé à 1,7 %. S’il reste tout de même un choix privilégié pour constituer une réserve disponible à court terme, certains épargnants se tournent de plus en plus vers les placements solidaires et responsables.
Un marché de l’épargne solidaire en plein essor
Cette évolution s’inscrit dans une tendance de fond. Selon le rapport Les Français et la finance responsable du Forum pour l’Investissement Responsable (FIR), un Français sur deux (51 %) déclare intégrer les impacts environnementaux et sociaux dans ses décisions de placement. Ce chiffre grimpe à 59 % chez les moins de 35 ans.
Des données qui traduisent une évolution des comportements : l’épargne n’est plus seulement un outil pour sécuriser son capital, elle peut également servir à contribuer à la société.
Quels placements pour une épargne solidaire ?
Concrètement, deux grandes familles de produits permettent de donner une dimension solidaire à son épargne.
La première, celle des placements de partage, repose sur un principe simple : une partie des revenus générés (au minimum 25 % des intérêts ou dividendes) est reversée sous forme de dons à une association engagée dans des causes humanitaires, sociales ou environnementales. Ce type de produit, qu’il s’agisse d’un livret d’épargne, d’un fonds commun de placement (FCP) ou d’une assurance-vie, séduit particulièrement les épargnants souhaitant un engagement immédiat et concret.
La seconde catégorie, celle des placements d’investissement solidaire, va plus loin : une fraction de l’épargne (au moins 2,5 % pour les contrats d’assurance-vie) est directement investie dans des entreprises ou associations de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS). Ici, le capital finance des projets à forte utilité sociale ou environnementale.
Selon l’objectif recherché, les produits d’épargne répondent à des usages différents. Les livrets conviennent à ceux qui souhaitent disposer de leur argent à tout moment et sans risque, tandis que l’assurance-vie et le PER se distinguent par leur fiscalité avantageuse : la première pour bâtir un capital sur le long terme, le second pour préparer la retraite.
Les labels, boussoles indispensables
Néanmoins, face à la multiplication des offres, il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Si le conseiller bancaire reste un interlocuteur privilégié, les labels constituent aussi un repère fiable. Il en existe plusieurs sur lesquels les épargnants peuvent s’appuyer pour orienter leurs choix.
- Le Label ISR, qui évalue les entreprises selon des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.
- Greenfin, qui garantit que les fonds financent des projets liés à la transition énergétique et écologique, tout en excluant le nucléaire et les énergies fossiles.
- Finansol, qui assure que l’épargne contribue réellement au financement d’activités génératrices d’utilité sociale et environnementale.
- Relance, qui vise à mobiliser l’épargne en faveur du financement des entreprises françaises, cotées ou non, pour soutenir la croissance nationale.
MAIF, un exemple d’engagement concret
Parmi les acteurs du marché, MAIF se distingue avec son contrat Assurance Vie Responsable et Solidaire, labellisé Finansol. Celui-ci consacre 7,8 % de ses encours à des projets à impact social, soit bien au‑delà du seuil de 2,5 % fixé par le label. Depuis sa création, ce dispositif a ainsi permis d’investir 2,1 milliards d’euros dans des projets liés à la transition énergétique.
Cette volonté d’allier performance et impact se retrouve également dans la gestion profilée MAIF, qui permet aux épargnants de choisir l’orientation de leurs investissements : environnement, humain, ou une combinaison des deux.
Mais, au‑delà du choix de l’orientation de leurs investissements, les épargnants bénéficient également de retombées immatérielles : la satisfaction de contribuer à une société plus juste, l’assurance d’un placement éthique et la conviction d’avoir un impact positif.
En partenariat avec MAIF.