Oiseau montagnard emblématique du Haut-Jura, le grand tétras est aujourd’hui menacé.
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Préserver la biodiversité et les forêts d’altitude dans le Haut-Jura, le pari de MAIF

Projet coup de cœur 2025 des sociétaires et salariés MAIF, "Jura Bioforest" redonne vie à la faune et à la flore du Haut-Jura. Cette initiative, soutenue par l’assureur, vise à restaurer les forêts d’altitude et à renforcer la résilience des territoires face aux effets du changement climatique.

Depuis 2023, MAIF consacre chaque année 10 % de son résultat annuel au financement d’actions en faveur de la biodiversité et de l’adaptation des territoires aux changements climatiques

Pour mettre en œuvre ce dispositif, baptisé Dividende écologique, le groupe s’appuie notamment sur le "Fonds MAIF pour le vivant", en partenariat avec le "Fonds Nature 2050" porté par CDC Biodiversité. Une collaboration qui fait sens, puisqu’elle associe l’expertise scientifique et technique de CDC Biodiversité à une vision commune portée par MAIF en matière de protection du vivant. 

Sélectionner des projets à fort impact 

Pour prétendre au financement, chaque projet doit répondre à plusieurs critères précis : être porté par une association loi 1901 ou un organisme d’intérêt général éligible au mécénat, être localisé en France métropolitaine ou dans les territoires ultramarins (Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Saint-Barthélemy ou Saint-Martin), et cibler au moins une action liée à la biodiversité, aux écosystèmes marins, à la restauration écologique ou à la transition agricole et forestière.  

Il doit également mettre en œuvre des solutions fondées sur la nature pour prévenir ou atténuer les effets du changement climatique, s’inscrire dans une démarche de restauration volontaire, garantir la sécurisation du foncier jusqu’en 2050, solliciter un financement du "Fonds MAIF pour le vivant" compris entre 80 000 et 500 000 euros, et obtenir un cofinancement d’organismes publics. 

Un processus de sélection participatif 

Loin d’un simple processus administratif, la sélection des projets repose sur une double approche : scientifique d’une part, participative de l’autre.  

Dans un premier temps, les équipes du Fonds Nature 2050 assurent une évaluation technique et environnementale approfondie. Leur mission : vérifier la fiabilité des propositions, leur cohérence avec les critères définis et leurs impacts potentiels. Sur cette base, une pré-liste de projets est validée par le conseil d’administration du fonds. 

Ensuite, la dimension collective prend le relais. Sociétaires, militants et salariés MAIF se réunissent au sein du comité d’instruction du "Fonds MAIF pour le vivant" pour compléter cette analyse. Leur rôle consiste à identifier les projets ayant le plus fort impact sur les territoires de vie, en cohérence avec les engagements sociétaux de l’assureur. 

Enfin, le conseil d’administration du fonds entérine la sélection finale. Ce fonctionnement en trois temps permet de croiser expertise scientifique, regard citoyen et gouvernance responsable. 

Le coup de cœur 2025 

Parmi les dix projets finalistes de l’édition 2025, c’est "Jura Bioforest" qui a retenu l’attention et l’adhésion des sociétaires et salariés MAIF. Situé dans le Haut-Jura, ce programme vise à préserver le grand tétras, oiseau montagnard emblématique et aujourd’hui menacé, tout en restaurant les forêts d’altitude, fragilisées par le changement climatique. 

Avec un budget total de 690 000 euros, dont 224 509 euros financés par le "Fonds MAIF pour le vivant", l’initiative s’étend sur 285 hectares. Trois leviers d’action structurent le projet : 

- Restaurer les habitats forestiers, fragilisés par l’abandon progressif du sylvopastoralisme et les choix de gestion qui ont mené à favoriser l’épicéa présent naturellement à ces altitudes, grâce à plusieurs campagnes de plantations entre 2025 et 2027. 

- Renforcer la résilience des forêts face au changement climatique en diversifiant les essences, en reconnectant les milieux et en adaptant les clôtures pour éviter les collisions d’oiseaux. 

- Sensibiliser les acteurs locaux, via dix chantiers participatifs menés par le Groupe Tétras Jura, pour encourager une sylviculture plus durable. 

Les effets du projet ne s’arrêteront pas à sa mise en œuvre. Tous les indicateurs écologiques seront suivis jusqu’en 2050, dans le cadre du programme "Nature 2050", afin de mesurer les impacts réels sur la biodiversité et la régénération des forêts. 

En partenariat avec MAIF.