Inscrite dans la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire pour une économie circulaire (dite loi Agec), la généralisation du tri à la source des biodéchets est effective depuis le 1er janvier. Désormais, les collectivités doivent proposer des solutions de tri sur leur territoire : mise à disposition de composteurs individuels ou collectifs, collecte séparée en porte à porte ou en point d’apport volontaire...Avec cette option, les déchets alimentaires et verts sont traités via deux filières : le compostage et la méthanisation.
La première voie de valorisation consiste, via un procédé de fermentation et de dégradation naturel, à transformer les déchets organiques en engrais pour les cultures. La seconde, moins connue, s’appuie sur un processus biologique naturel. "En l’absence d’oxygène et sous l’effet de la chaleur (38 °C), des bactéries transforment une partie de la matière organique en biogaz, principalement constitué de méthane, et en un résidu, appelé le digestat", précise l’ADEME dans son guide "La méthanisation en 10 questions".
Le biogaz participe à notre bouquet énergétique. En 2030, il devrait représenter 10 % de la consommation de gaz en France. Le digestat, lui, est utilisé par les agriculteurs pour fertiliser leurs cultures, et ainsi réduire les dépenses liées à l’achat d’engrais industriels.
En partenariat avec l’ADEME.