Après deux semaines de négociations, la COP24 devrait prendre fin ce vendredi, si ses participants parviennent à s’accorder sur la mise en application des termes de l’accord de Paris, visant à maintenir le réchauffement climatique en-deça de 2, voire de 1,5°C, par rapport aux niveaux préindustriels. Mais les sujets divisent : le financement de la transition énergétique (notamment pour les pays du Sud) et – de manière plus inattendue – le rapport du GIEC publié il y a quelques semaines, appelant à prendre des "actions sans précédent" pour maitriser la hausse des températures, que certains participants (dont les Etats-Unis, le Koweït et la Russie) ont cherché à minimiser. A quelques heures de l’échéance décisive, les observateurs misent sur des prolongations samedi, voire dimanche.
Vers la fin des énergies fossiles ?
Mais les nouvelles pour le climat ne sont pas que mauvaises. Ainsi, l’ONG 350.org a annoncé, dans un communiqué publié le 14 décembre qu’un cap avait été passé s’agissant du désinvestissement des énergies fossiles : 1000 institutions – représentant 7000 milliards d’euros d’actifs - se sont engagées, à ce jour, à cesser ce type d’investissement. La Caisse des dépôts et des consignations est la dernière en date à avoir fait une telle annonce, en indiquant fin novembre qu’elle n’investirait plus dans les entreprises dont l’exposition de l’activité au charbon dépasse 10 % du chiffre d’affaires à compter de 2019.
La réalité du changement climatique
Les investisseurs ne sont pas les seuls à avoir pris la mesure du changement climatique, puisque 85 % des Français déclarent avoir conscience de sa réalité et que 90 % pensent que l’activité humaine en est la cause, selon une étude publiée le 11 décembre par l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Les personnes interrogées estiment également que leurs actions individuelles n’auront pas d’impact sur le phénomène et qu’il incombe aux entreprises, aux gouvernements ou à la communauté internationale d’agir.
Mais aussi…
Les femmes sans-abri de Paris pourront trouver refuge dans les locaux de l’Hôtel de Ville qui a ouvert un centre d’hébergement en son sein depuis le 11 décembre.
Des M&M’s sans dioxyde de titane – classé "cancérogène probable" par le CIRC – seront produits dans l’usine alsacienne du groupe Mars à compter de mi-2019, a annoncé le géant de l’agroalimentaire mercredi.
Le réseau d’alimentation bio, Biocoop a annoncé ouvrir 70 nouvelles enseignes en 2019.