Il y a quelques jours, la commune de Clisson, en Loire-Atlantique, organisait son tout premier observatoire de la faune sauvage. Un rendez-vous gratuit organisé chaque premier mercredi du mois, non loin de la Colonne Henri IV, durant lequel les visiteurs les plus curieux viennent s’assoir quelques minutes ou plusieurs heures, pour y observer oiseaux et insectes.
Un lieu d’échange
Éco-ambassadeur en tant que volontaire en service civique au service Agenda 21, Augustin Frotté est en charge de l’animation de l’observatoire. Selon lui, cette expérience est avant tout l’occasion de faire la part belle à l’échange et la convivialité : "Le but premier de cet observatoire, c’est que les gens puissent venir, poser des questions, en découvrir un petit peu plus sur la faune, qu’ils puissent poser des questions sur les oiseaux qu’ils peuvent voir."
Que l’on connaisse ou pas la nature et la biodiversité, c’est ouvert à tout le monde. Peu importe son niveau social, de connaissance de la nature, chacun peut y aller.
Observation des plumages, écoute des chants d’oiseaux… les activités proposées au cours de l’observatoire sont variées. "Des paires de jumelles sont mises à disposition afin d’observer les différents oiseaux du parc Henri IV", explique Augustin Frotté. "Au cours des mois à venir, lorsque les insectes réapparaitront, nous proposerons des boites à insectes mais aussi des fiches d’animations visant à présenter les différentes espèces".
Une initiative gratuite et pour tous
Le premier observatoire, qui s’est déroulé mercredi 1er février, a rassemblé près d’une quinzaine de personnes de tous univers différents, comme le souligne Laurent Maldelar, élu à la transition écologique pour la ville de Clisson. "Cet évènement touche les petits et les grands, mais également les différentes couches de la population. Que l’on connaisse ou pas la nature et la biodiversité, c’est ouvert à tout le monde. Peu importe son niveau social, de connaissance de la nature, chacun peut y aller, et Augustin se fera une joie de leur répondre."
De nombreuses initiatives mises en place à Clisson
Si la sensibilisation du public à la biodiversité reste le principal enjeu de cet observatoire, la ville de Clisson n’en est pas à sa première expérience en la matière, elle qui mène depuis trois ans un Atlas de la biodiversité communal.
Visant à faire l’inventaire scientifique de diverses espèces vivantes, cette initiative a été menée à Clisson, et ce "sur toutes les familles, qu’il s’agisse de faune ou de flore, à l’exception des poissons", explique de son côté Marie Bouguer, en charge du service développement durable à la Ville de Clisson. "Pour cela, nous avons fait appel à un prestataire extérieur, la ligue pour la protection des oiseaux (LPO) de Loire-Atlantique. De début 2020 à fin 2022, la LPO nous a fait des inventaires scientifiques sur des zones dédiées. Ce travail s’étant terminé en 2022, l’idée c’était qu’en 2023 nous puissions continuer à exploiter toutes ces données, et garder cette émulsion qu’on a réussi à créer parmi la population au cours des dernières années."
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