Depuis 2007, les déchets produits par habitant ont été réduits de 4,6 %, selon l’ADEME. Ce qui est rendu possible grâce à la réutilisation, la réparation ou encore le réemploi. Partant de ce constat, la Communauté de communes du Val de Drôme en Biovallée a décidé de mettre en place un système de troc en 2017. C’est à la déchetterie de Loriol que les habitants peuvent échanger leurs objets deux jours par semaine avec “Troc Ton Truc”, espace dédié au troc qui a réouvert mi-septembre. Cette initiative éco-responsable est gérée par une équipe de huit jeunes volontaires en Service Civique renouvelée et dont le but est de sensibiliser la population à l'écologie.
Un système gratuit sans inscription
Pour trouver "Troc Ton Truc", il suffit de se rendre à l’entrée de la déchetterie de la ville où un conteneur faisant office de local est stationné. Le fonctionnement du troc est simple et gratuit, il n’y a qu’à déposer un objet puis repartir avec un autre. Aucune inscription n’est nécessaire. Il est possible de donner jeux de société, jouets, livres pour enfants, matériel sportif, petit électroménager ou encore, service de vaisselle... Mais il faut tout de même vérifier que les objets soient en bon état avant de les donner. "En ce moment on ne prend plus de livres et de la vaisselle car il y en a trop", explique Élise, volontaire. Les habitants répondent à l'appel, "on voit beaucoup de monde, surtout le samedi", précise la volontaire.
Un projet environnemental et social
La zone de troc permet de donner une seconde vie aux objets non-utilisés et de désencombrer la déchetterie. Les objets sont pesés lorsqu'ils arrivent et repartent du conteneur. Environ une tonne d’objets ont été “sauvés” il y a deux saisons — les chiffres de l'année dernière ne sont pas représentatifs car avec la crise sanitaire, la déchetterie était fermée la majeure partie du temps —. L’objectif est aussi d’aider les autres. Il peut arriver qu’il y ait récupération d’objet sans avoir à en déposer un autre et inversement. Selon Laurie Morencé, coordinatrice de l’équipe des volontaires — équipe qui est aussi en charge d'autres projets —, “l’idée et aussi de consommer autrement”. “Il y a un aspect social et environnemental avec le troc”, précise Cathy Baudy, directrice de communication de la Communauté de communes du Val de Drôme.
À noter qu'il existe déjà des concepts similaires en France comme dans ce "supermarché inversé" de Nouvelle-Aquitaine, ou même des journées de troc organisées ponctuellement dans des déchetteries de Rennes, Caen-la-Mer ou encore Paris.
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