Des opérations de végétalisation de rue aux ateliers "bombes de graines", cette 5e édition du "grand festival du jardinage urbain" --initialement prévue en avril mais reportée en raison de l'épidémie de Covid-19 se traduira par quelque 200 événements dans une dizaine de villes.
Un format réduit par rapport à l'an dernier car "on n'a su qu'il était possible d'organiser le festival qu'au début du mois" et les restrictions sanitaires limitent le nombre de participants, souligne Sophie Boisselier, de l'association Sauge qui a créé et coordonne l'événement.
Elle espère attirer les citadins en mal de verdure depuis le confinement, qui a pu agir comme un révélateur de l'ultradépendance des villes quant à leur approvisionnement en produits agricoles et renouveler l'intérêt envers les circuits courts. "Les gens commencent à se rendre compte qu'il y a une question agricole et alimentaire en France, que l'indépendance alimentaire du territoire est un enjeu de sécurité", estime Sophie Boisselier.
Le festival entend mettre en avant les réponses apportées par une agriculture urbaine en pleine "effervescence", montrer qu'"il y a des initiatives qui s'organisent tous les jours pour végétaliser la ville, se reconnecter à son alimentation, tisser du lien autour de la pratique du jardinage".
Le programme des 48 heures dans les villes concernées - Paris/Ile-de-France, Albi, Avignon, Grenoble, Marseille, Montpellier, Nantes, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse, Tournai (Belgique) - est disponible sur le site www.les48h.fr .
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