Nous parlons de plus en plus de biophilie. Pouvez-vous nous expliquer ce concept ?
Sabrina Ananna : La biophilie c’est le lien inné et vital que nous avons avec la nature et le vivant. Aujourd’hui, la très forte urbanisation de nos modes de vie nous a peu à peu éloigné de cette relation. Or, selon une enquête BVA pour le baromètre groupe Roche de 2020, 81% des Français.es ressentent le besoin d'être en contact plus régulier avec la nature.
James Cheng Tan : Chez aKagreen, nous ne considérons pas les plantes uniquement comme des objets de décoration mais surtout comme des êtres vivants qui vont avoir des interactions émotionnelles avec les personnes qui les entourent. Exit les plantes seules punies dans un coin de salle de réunion ou d’open space. À l'image de ce que l’on peut observer dans la nature, nous proposons des îlots végétaux où les plantes sont regroupées, se développent mieux et ont un impact plus fort.
Pourquoi avez-vous choisi de centrer votre activité autour des entreprises ?
James Cheng Tan : Quand nous avons lancé aKagreen en 2016, notre ambition était de reconnecter les citadins à la nature en seulement quelques clics. Nous avons alors créé un e-shop de plantes faciles et prêtes-à-poser, livrées à vélo. Puis, des start-ups sont venues nous voir spontanément pour que nous végétalisions leurs bureaux. Nous travaillons aujourd’hui avec des clients variés, comme Station F, Payfit, L’Oréal, Deskeo, Morning, Europe 1, et bien d’autres...
Sabrina Ananna : Nous nous sommes rapidement rendu compte que tous ces espaces étaient de formidables occasions de transmettre notre passion du végétal. Nous avons développé des formules clés en main, qui incluent notamment la location, l’achat de plantes vertes, la conception, l’aménagement, et l’entretien.
Vous lancez également la “GreenAkademy”. Pouvez-vous nous en dire plus ?
James Cheng Tan : C’est la toute nouvelle offre digitale d’aKagreen, avec de nombreux contrats déjà signés dans toute la France. Ce programme propose aux collaborateurs de mettre les mains dans la terre et de s’occuper eux-mêmes des plantes qui les entourent pendant leurs heures de travail. Ils sont accompagnés à distance par nos mains vertes expertes via une application mobile ludique et pédagogique.
Sabrina Ananna : A travers ce programme, ils pourront aussi bénéficier de formations mensuelles et suivre des ateliers spécifiques. En s’investissant personnellement, les salariés participent concrètement à la démarche RSE de leur entreprise. Aux bienfaits des plantes s’ajoute la gratification collective de les voir grandir et s’épanouir.
Quelles sont aujourd'hui les principales attentes des entreprises ?
Sabrina Ananna : Au départ, la plupart d’entre elles nous consultent pour un aménagement ornemental de leurs espaces, mais les impacts sur le bien-être sont rapidement pris en considération et valorisés auprès des équipes. La crise sanitaire a accéléré cette prise de conscience. Avec le retour progressif des salariés au bureau, la question du bien-être est devenue prioritaire pour un grand nombre d’entreprises.
James Cheng Tan : Après plusieurs mois de télétravail, les entreprises souhaitent donner envie à leurs collaborateurs de revenir dans les bureaux, en créant notamment une atmosphère chaleureuse. Les plantes y contribuent grandement. Elles sont toujours accueillies avec beaucoup d’enthousiasme et de curiosité par les collaborateurs qui rapidement s’y attachent, leur donnent parfois des petits noms et posent des questions à nos mains vertes lors des passages pour les entretiens.
Quel soin apportez-vous dans le choix de vos plantes d’intérieur et d’extérieur ?
Sabrina Ananna : Toutes nos plantes d’extérieur sont produites en région parisienne par des producteurs engagés et sont donc adaptées au climat parisien. Pour celles d’intérieur, la notion de circuit court est difficile à évaluer car ce sont par essence des variétés tropicales.
James Cheng Tan : Pour le moment, nous sourçons nos plantes auprès de l’un des meilleurs producteurs éco-responsables aux Pays-Bas. Mais notre prochain objectif est de lancer notre propre production de plantes et contribuer à faire revivre la filière en France... En hydro culture, celle-ci est quasi inexistante...
En partenariat avec aKagreen.
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