Nutri-Score sur les pizzas, étiquettes énergie sur les appareils électroménagers… Les consommateurs sont familiers de ces repères. Désormais, c’est au tour de la mode de se mettre au vert avec l’arrivée d’un nouveau label environnemental.
Dès le 1er octobre 2026, une nouvelle signalétique baptisée Ecobalyse fera son entrée dans les rayons textiles. Pensé dans le cadre de la loi Climat et Résilience, ce dispositif vise à évaluer l’impact écologique des vêtements neufs tout au long de leur cycle de vie : de la fabrication en passant par la teinture, le transport… et même l’entretien.
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Comment s’y retrouver ?
Concrètement, le label prendra la forme de deux chiffres apposés sur une étiquette. Le premier indiquera le coût et l’impact environnemental, et ce "de la production de la matière à l’élimination du vêtement, en passant par la filature, le tissage, la teinture, la confection, le transport ou encore l’entretien", détaille l'ADEME. Le second rapportera quant à lui cet impact à 100 grammes de textile, à la manière du prix au kilo ou au litre affiché sur les produits alimentaires.
Derrière ces deux scores, une batterie d’indicateurs est prise en compte : consommation d’eau, émissions de gaz à effet de serre, toxicité, potentiel de recyclage ou de réparation, rejets de microplastiques, sans oublier un "coefficient de fast fashion" qui mesure l’ampleur des volumes produits. Selon le ministère de la Transition écologique, tous les vêtements seront concernés, à l’exception des sous-vêtements et des doudounes.
