Le marché de la seconde main se développe et de nombreuses plateformes vous aide à vendre vos pièces.
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Trois sites pour revendre ses vêtements et faire un geste pour la planète

Vous avez des vêtements qui attendent d’être portés depuis plus d’un an ? Alors vendez-les. Le marché de la seconde main se développe et de nombreuses plateformes vous aide à vendre vos pièces. ID vous propose trois sites en ligne sur lesquels vous pourrez en tirer quelques euros et faire un geste pour la planète. 

C’est le moment de faire du tri dans cette garde-robe qui déborde de vêtements. On prend quelques minutes pour se poser et voir si ce pantalon vintage, qui n’a pas été porté depuis des années, ne mériterait pas d’avoir une seconde vie. Bien sûr, il faut vérifier qu’il ne soit pas trop abîmé avant de lui trouver un nouveau propriétaire.

Le marché de la seconde main est en plein essor, et cela grâce à une proposition forte : dépenser moins et faire un geste pour la planète. Les acheteurs font des économies et les vendeurs gagnent un peu d’argent. Il est aujourd’hui possible de vendre ses vêtements depuis chez soi et de nombreuses plateformes se proposent comme intermédiaire. En voici trois :

1. Le géant Vinted

Sur Vinted, on devient un véritable vendeur. On prend son article en photo et on lui écrit une belle description. Couleurs, dimensions ou encore marque, tout est bon pour donner envie aux visiteurs de l’acheter. Il faut prévenir si le vêtement a des trous ou des tâches, sous peine de recevoir une mauvaise note lorsque l’acheteur donnera son avis. On fixe le prix, le mode de livraison et l’annonce est publiée ! Plus qu’à attendre que quelqu’un achète.

L’acheteur peut négocier le prix et payera les frais de livraison, qui s’ajouteront au prix convenu. Les vêtements, chaussures et accessoires femmes, hommes et enfants sont acceptés. Mais ce n’est pas tout, puisque l’on peut vendre du petit électroménager, des smartphones ou encore des livres. Plus de détails sur les articles acceptés ici.

Vinted s’est imposé comme le leader de la seconde main. Selon l’Institut Français de la Mode, le site domine l’univers du prêt-à-porter en se classant comme premier vendeur de vêtements en France. Il y a donc de la concurrence, mais aussi beaucoup d’acheteurs. L’ADEME souligne cependant que la plateforme peut encourager des pratiques de surconsommation, avec des achats fréquents de vêtements expédiés en de multiples petits colis. Alors, attention à ne pas en abuser pour limiter son empreinte carbone.

2. Le luxueux Vestiaire Collective

Sur Vestiaire Collective, on a le choix entre vendre soi-même ou déléguer à la plateforme. Dans le premier cas, on se rend sur l’application, on utilise une fiche dépôt, on décrit sa pièce et on télécharge les photos de celle-ci. Lorsque la pièce est vendue, il n’y a plus qu’à envoyer à Vestiaire Collective qui vérifiera la conformité du produit avant de l’envoyer à l’acheteur. La plateforme promet que jusqu’à 90 % du prix de vente revient dans la poche du vendeur. Dans le second cas, le service conciergerie du site s’occupe de tout. On touche alors jusqu’à 85 % du prix de l’article.

Vestiaire Collective se présente comme "la plus grande collection mondiale de mode de luxe de seconde main". Les marques de fast-fashion y sont bannies, préférant les Chanel, Dior et autre Gucci. Le site, qui a déjà 15 ans, défend son modèle 100 % circulaire. Selon l’entreprise, chaque article d’occasion acheté sur Vestiaire Collective contribue "à réduire son impact environnemental de 90 %".

3. L'humain Reusses

Sur Reusses, on ne s’embête pas. Plus de photo à prendre, d’annonce à rédiger ou de colis à envoyer. Une "Reusse" (soeur), dans notre département, s’occupe de tout. Ces expertes de la vente et de la mode se déplacent jusqu’à la maison pour récupérer les pièces que l’on veut vendre. Cela peut être des vêtements, accessoires et chaussures pour femmes, hommes et enfants. En échange ? Une commission "raisonnable" d’après le site. Une fois qu'elle a trouvé un acheteur, on touche jusqu’à 70 % du prix de vente.

Un millier de "Reusses" (et de "Reufs") couvrent plus de 70 départements. Le site se veut comme une alternative plus humaine et soucieuse de l’environnement. Trois jeunes entrepreneuses françaises se cachent derrière cette initiative insolite qui repose sur un modèle "gagnant-gagnant". Jusqu’à 40 vêtements peuvent être confiés à une vendeuse, ce qui permet de gagner beaucoup de temps !