Le terme de "mauvaises herbes" relève d’un jugement de valeur subjectif. Les plantes ne sont pas mauvaises en soi ; elles peuvent le devenir dans un contexte particulier, parce qu’elles vont entrer en concurrence avec les besoins des plantes que le jardinier cherche à cultiver.
Ainsi, mieux vaut lui préférer le terme d’adventice, qui se dit d’une plante poussant spontanément et dont les effets sont variables sur la biodiversité. Variables, car contrairement aux idées reçues, ces plantes sauvages sont parfois des auxiliaires insoupçonnés à l’entretien du jardin.
Un nécessaire contrôle des plantes sauvages
Un désherbage indispensable pour la pousse de la plante
Pour qu’une plante puisse s’épanouir, elle a besoin d’espace, d’eau et de lumière. Il est donc nécessaire de débarrasser le sol qui l’entoure des plantes indésirables qui pourraient nuire à sa croissance. Pour cela, de nombreuses techniques naturelles existent comme le paillage, qui consiste à recouvrir la terre de déchets naturels pour limiter la pousse de mauvaises herbes.
Des "mauvaises herbes" parfois nocives pour les plantes du potager
Les adventices peuvent être vectrices de maladies et de ravageurs, il est donc nécessaire de se renseigner sur les plantes sauvages qui prospèrent dans son jardin.
Le désherbage est parfois nécessaire pour permettre aux plantes cultivées de s’épanouir, en particulier au moment de leur mise en terre. Cependant, certaines adventices sont aussi de véritables alliés du jardinier.
Les avantages des mauvaises herbes
Favoriser la biodiversité
La présence d’adventices permet de favoriser la biodiversité du jardin. Elles fournissent habitats et ressources pour les insectes bénéfiques, les pollinisateurs et d'autres petits organismes qui contribuent à développer un écosystème riche et varié. Les laisser proliférer permet de contribuer, à son échelle, à la lutte pour la conservation de la biodiversité.
Protéger et améliorer la qualité du sol
En agissant comme une couverture protectrice, les adventices limitent l'évaporation de l'eau, réduisent l'érosion et améliorent la structure du sol. Par exemple, le trèfle, en relâchant des nutriments par ses racines, agit comme un véritable engrais vert.
Des "mauvaises herbes" utiles pour la santé
Certaines de ces "mauvaises herbes" ont des utilités insoupçonnées. Les feuilles de pissenlit ont des propriétés diurétiques et digestives. Autre exemple : l’ortie possède diverses propriétés médicinales, notamment dans le traitement de l'inflammation des voies urinaires, des calculs rénaux, de l'arthrose et des rhumatismes.
Economiser du temps et de l’argent
Laisser pousser des mauvaises herbes signifie moins de travail de désherbage, et moins de dépenses liées aux herbicides.
Il est donc possible de laisser prospérer des plantes adventices dans un potager, à condition de surveiller leur prolifération, leur nature et de veiller à ce qu'elles n'absorbent pas les ressources essentielles en eau, lumière et nutriments nécessaires à la croissance des plantes cultivées.
Vous avez apprécié cette information ? Abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici !
Pour aller plus loin et agir à votre échelle, découvrez notre guide Idées Pratiques #13 : "Sport et écologie : mode d’emploi”.
Au sommaire : enjeux, analyses, entretien décryptages... 68 pages pour faire du sport en étant écolo au quotidien !
Cliquez ici pour découvrir et précommander votre guide Idées Pratiques.
#TousActeurs
