38% des jardins disposeraient d’un potager.
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INFO PARTENAIRE

Trois bonnes pratiques pour jardiner au naturel

Depuis le 1er janvier 2019, la vente, l’usage et le stockage de pesticides chimiques de synthèse sont interdits pour les particuliers. Des alternatives existent toutefois pour cultiver son potager sans avoir recours à ces produits. Tour d’horizon. 

Le jardinage fait aujourd’hui partie des loisirs préférés des Français. Ils seraient 17 millions à pratiquer cette activité de manière régulière. 38% des jardins disposeraient par ailleurs d’un potager. La crise sanitaire a accentué ce besoin de renouer avec la terre, y compris dans les villes. Jardins partagés, toitures végétalisées...de plus en plus d’espaces verts émergent dans les zones urbaines pour offrir un coin de verdure aux citadins désireux de planter et semer des cultures. Mais comment jardiner de manière naturelle ? ID livre quelques pistes. 

Miser sur le paillage 

Il s’agit d’une technique qui consiste à réutiliser les débris végétaux : feuilles mortes, fleurs fanées, tontes de pelouses, brindilles...En recouvrant la terre avec ces déchets naturels, on constitue une sorte de litière dont les bienfaits sont multiples. Ce paillis permet notamment de réduire la pousse de mauvaises herbes, de protéger du froid et des ravageurs, ou encore de nourrir le sol. "En augmentant le taux d’humus, le paillage rend le sol plus souple, plus aéré et plus facile à travailler. Il facilite aussi l’absorption des éléments nutritifs par les plantes”, indique l’ADEME. 

Pour gagner en efficacité, il convient toutefois de respecter certaines règles, "en paillant en surface sur une hauteur de 3 à 5 cm environ, au pied des arbustes, haies, rangs du potager, rosiers et massifs floraux, dans les jardinières et les plantes en pot.” Certaines périodes sont aussi plus propices au paillage, comme en début de saison de culture, en été sur sol humide et en automne pour protéger les plantes avant l’hiver.  

Pour retrouver d’autres conseils sur le paillage, voici un tuto de l’ADEME. 

Se mettre au compostage 

Près de 40% des ordures ménagères sont composés de déchets verts. Epluchures, restes de repas...ces résidus organiques peuvent facilement être compostés puis servir d’engrais partout dans le jardin. Il existe plusieurs solutions pour réaliser son compost. Pour ceux qui possèdent un jardin, il est possible de se munir d’un compostage en bac ou en tas. 

Pour bien réussir son compost, il convient de suivre certaines recommandations. Commencer par bien équilibrer l’apport en déchets humides et en déchets secs, puis couper les en morceaux, et mélanger les régulièrement à l’aide d’une fourche ou d’un brasse-compost.  

A noter qu’il est interdit de brûler ses déchets verts car cela dégage des substances toxiques. 50kg de végétaux brûlés à l'air libre émettent autant de particules fines que 14 000 km parcourus en voiture à essence. Si vous ne les utilisez pas pour votre compost, il est préférable de les déposer en déchèterie. 

D’autres clés sont à retrouver dans ce tuto de l’ADEME. 

Choisir des alternatives aux pesticides 

Bannir les engrais et les pesticides chimiques permet de maintenir un sol sain, c’est-à-dire riche en organismes vivants et en matières organiques. Aujourd’hui menacés par les activités humaines (agriculture intensive, pollution des industries et des transports), les sols offrent de nombreux services. Ce sont eux qui aident par exemple à réguler le climat en stockant plus de carbone que l’atmosphère et les forêts. Ils fournissent aussi de la nourriture et des matériaux, et favorisent la biodiversité. Se soucier de leur bonne santé est donc indispensable, y compris au jardin en privilégiant des techniques naturelles qui ne pollueront pas l’environnement. 

Pour éloigner les limaces et les escargots, les sciures ou cendres sont de bons répulsifs. Les insectes peuvent aussi être éliminés grâce à du savon noir ou des décoctions de tanaisie. Les taupes peuvent également mener la vie dure aux jardiniers en herbe. Pour s’en débarrasser, il existe des solutions “douces” comme des branches, du purin de sureau ou des bornes à ultrasons solaires.  

Pour découvrir d'autres bons plans, consultez le guide de l’ADEME. 

En partenariat avec l'ADEME.

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