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Lacto-fermentation : un premier pas vers la résilience alimentaire

La lacto-fermentation permet une conservation efficace des légumes crus durant plusieurs années. Une méthode ancestrale expliquée dans un guide disponible gratuitement. 

Déshydratation, pasteurisation, réfrigération, congélation… Avant la création de ces techniques de conservation, une autre méthode était utilisée par nos ancêtres : la lacto-fermentation. Longtemps tombée dans l’oubli, elle tend petit à petit à regagner les faveurs de certains consommateurs.  

Afin de la faire découvrir au plus grand nombre, Antoine, un blogueur spécialisé dans l’autonomie, a réalisé un dossier baptisé "lacto-fermentation en 10 étapes". Du choix des pots à la découpe des légumes, ce contenu disponible en ligne gratuitement donne aux consommateurs les clés pour réaliser cette opération en quelques minutes. 

Pour découvrir ce dossier et apprendre à faire votre propre lacto-fermentation, cliquez sur le lien ci-contre.

Qu’est-ce que la lacto-fermentation ? 

Contrairement à ce que son nom peut laisser penser, la lacto-fermentation n’est pas une technique de conservation à base de lait. Il s’agit plutôt d’un mode de fermentation qui, en présence de glucides et de bactéries spécifiques, provoque la formation d’acide lactique.  

Dans le détail, les aliments sont plongés dans l’eau salée. Ce processus de macération va durer plusieurs mois, pendant lesquels vont se développer des bactéries lactiques. Ces dernières vont alors se nourrir des sucres présents dans les aliments, et les transformer petit à petit en acide lactique. 

"Cette technique fonctionne très bien avec les choux", explique Antoine. "Et plus généralement, c’est très efficace avec les légumes durs tels que la carotte, la betterave ou le navet." L’opération demeure toutefois plus délicate à réaliser avec des fruits, confie-t-il : "le problème avec cette méthode, c’est que certains fruits sont trop sensibles, et se désagrègent rapidement. Les tomates ont par exemple du mal à supporter la lacto-fermentation."

Les bienfaits de la lacto-fermentation 

Les bienfaits attribués à cette technique de conservation sont nombreux. Augmentant la valeur nutritive des aliments, la lactofermentation permet tout d’abord aux microorganismes de créer différents nutriments (vitamine C, B et K). Les légumes sont également plus digestes lorsqu’ils sont fermentés, puisque les bactéries lactiques décomposent une partie des molécules difficilement assimilables par le système digestif. Cette méthode constitue en outre un détoxifiant efficace, puisqu’elle favorise l’apparition de "bonnes bactéries" dans les aliments, à l’instar des probiotiques, qui participent grandement au bon fonctionnement de notre flore intestinale. Enfin, l’acide lactique créé au cours de ce processus permet une meilleure conservation des aliments, grâce à la destruction des bactéries pathogènes. 

Seul bémol selon Antoine, le goût, qui peut surprendre les consommateurs. "L’aliment peut avoir un goût légèrement saumuré", reconnait-il. "Mais tout dépend de la quantité de sel que l’on met dans sa lacto-fermentation. Lors de mes premiers essais, je mettais beaucoup trop de sel, ce qui rendait les aliments immangeables. Et progressivement, j’ai trouvé la bonne formule". 

Un désir d’autonomie 

Si la lacto-fermentation fait donc des adeptes grâce à ses vertus nutritives, elle intéresse également les consommateurs en quête d’autonomie alimentaire. "De plus en plus de personnes souhaitent adopter un système de résilience alimentaire. Avec tout ce qu’il se passe actuellement, les gens s’inquiètent, et certains commencent à vouloir conserver leur propre nourriture". 

En outre, Antoine rappelle que cette méthode peut être réalisée par tous : "Ce que je trouve absolument génial, c’est que c’est super simple. Très concrètement moi j’ai un stock de sel, j’ai un potager, j’ai des plantes comestibles et juste avec ça je peux faire mes lacto-fermentations pendant 10 ans."

Un blog sur l’autonomie 

Ce dossier sur la lacto-fermentation en 10 étapes est disponible sur Apprendre Préparer Survivre (APS). Créé par Antoine il y a quatre ans, ce site internet a pour but d’aider les lecteurs à développer leur résilience et faire face aux différentes crises du quotidien. S’il ne s’agissait initialement que d’un blog et d’une newsletter, le projet APS a pris de l’ampleur au fil du temps.  

"Maintenant on a un magazine baptisé Le Cercle APS. Nous avons rédigé plusieurs livres, dont un guide de préparation à la survie et un livre pour apprendre à faire ses propres produits ménagers. Mais nous faisons aussi des formations vidéos sur des thématiques assez diverses, comme les plantes sauvages comestibles, la résilience financière, le vin, etc.)". 

En partenariat avec APS.