Dans la course à la suppression du plastique, la Vuelta vient de lancer une échappée sur le reste de la compétition. Le 26 juillet dernier, les organisateurs du Tour d’Espagne ont annoncé dans un communiqué la suppression des bouteilles en plastique lors de la compétition, à la fois pour les sportifs, mais également pour le personnel de l’organisation et les journalistes chargés de suivre l’événement. Chaque année, environ 180 000 bouteilles en plastique sont utilisées au cours de la compétition.
À la place des bouteilles d’eau, les organisateurs ont décidé de mettre en place un service de distributeurs d’eau durant les trois semaines d'épreuves. Pour cela, ils ont signé un contrat avec Aquaservice, une entreprise espagnole spécialisée dans le domaine de la distribution d’eau minérale et de boissons en fontaine. Elle sera chargée de distribuer plus de 90 000 litres d’eau durant l’épreuve, pour une durée de trois ans.
♻️? @Aquaservice convierte #LaVuelta21 en la primera Grande en la que no se usarán botellas de plástico de un único uso
♻️? @Aquaservice makes #LaVuelta21 the first Grand Tour in which disposable single-use plastic bottles will not be used
— La Vuelta (@lavuelta) July 26, 2021
"Quand il s’agit de rendre La Vuelta plus écologique, il n’y a pas de demi-mesures. Cet accord a une valeur inestimable dans le travail que nous menons à bien pour réduire l’impact environnemental de la course. Aquaservice partage les mêmes principes et objectifs que ceux de La Vuelta pour continuer d’évoluer comme un événement responsable et engagé", a expliqué le directeur de la Vuelta, Javier Guillén, dans un communiqué.
Une prise de conscience écologique dans les événements sportifs
Si la Vuelta est le premier événement dans le cyclisme à s'impliquer dans la lutte contre les déchets plastiques, elle s’inscrit toutefois dans l'engagement du milieu du sport pour la réduction des déchets. Engagement acté depuis la COP24 en 2018, à l'occasion de laquelle 17 organisations sportives avaient pour rappel signé l'engagement de l'ONU visant à réduire leur impact climatique.
Lors des Jeux Olympiques de Tokyo, en plus des médailles recyclées, les organisateurs avaient pour objectif de recycler 65% des déchets produits lors de la compétition. Les prochains Jeux Olympiques à Paris en 2024 se sont quant à eux fixé l’objectif ambitieux de parvenir à produire des infrastructures et épreuves neutres en carbone.
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