Vivre sous 50°C, un véritable cauchemar pour une grande partie de l’humanité. Pourtant, c’est le scénario que redoutent les climatologues d’ici 2100, si rien n’est fait pour freiner le dérèglement climatique.
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Climat

Vivre sous 50 °C : une expérience choc pour comprendre le réchauffement climatique

Vivre sous 50 °C, un cauchemar pour l’humanité. C’est pourtant le scénario redouté par les climatologues d’ici 2100 si rien n’est fait contre le dérèglement climatique. Pour sensibiliser le public, une expérience inédite sera proposée ce mercredi 1er octobre dans une commune du Lot : une remorque aménagée permettra de simuler ces conditions extrêmes.

Cette initiative est portée par Climate Sense, un dispositif imaginé par le Human Adaptation Institute, un organisme basé à Marseille. L’institut se consacre à l’étude des comportements humains face aux effets du changement climatique et aux stratégies d’adaptation possibles. L’équipe sera présente ce mercredi 1er octobre à Cahors, dans le Lot, pour faire vivre cette expérience immersive au grand public.

Comment se déroule l’expérience ?

Le principe est simple : les participants sont invités à entrer dans la remorque du camion, chauffée artificiellement à 50°C. À l’intérieur, ils doivent accomplir des gestes du quotidien : marcher, lire, écrire, discuter, réfléchir pour ressentir concrètement l’impact de la chaleur extrême sur le corps et l’esprit. Une mise en situation frappante, alors même que certaines grandes villes françaises peinent déjà à supporter les vagues de chaleur au-delà de 30°C.

L’objectif est de sensibiliser au fait que vivre sous des températures de 50 °C pourrait rapidement devenir insupportable si aucune action n’est entreprise pour freiner le réchauffement climatique. Pour ce faire, l’idée est de simuler une journée ordinaire dans des conditions extrêmes, offrant ainsi une expérience concrète de ce que pourrait être le quotidien dans un futur proche.

Lot

©Lot en Transitions

Un futur proche

Les scientifiques sont de plus en plus nombreux à affirmer que des températures extrêmes comme 50°C pourraient devenir courantes dans certaines régions d’Europe d’ici la fin du siècle, voire dès 2050 dans les pires scénarios. Des villes comme Toulouse, Marseille ou Paris pourraient connaître des canicules à répétition, rendant la vie quotidienne extrêmement difficile sans adaptation massive des infrastructures, du logement et des habitudes de vie.

Comme le rappellent de nombreux chercheurs du GIEC : "Tant que l’on ne l’a pas vécu, il est difficile de réellement prendre conscience des effets du réchauffement climatique." Pour vous inscrire, cliquez ici.