C'est "une très bonne nouvelle", a souligné la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher sur TF1.
"Ce qui est très positif, c'est qu'on continue sur notre lancée de baisse des émissions de CO2 à un rythme, sur les douze mois écoulés, de 4,8 %. C'est la trajectoire qui nous rapproche de ce que nous devons faire pour tenir la neutralité carbone en 2050", a estimé la nouvelle ministre.
"Pas un effet conjoncturel de la crise énergétique"
Pour Mme Pannier-Runacher, cette poursuite de la baisse des émissions de gaz à effet de serre dues à l'activité humaine montre que le repli "n'était pas un effet conjoncturel de la crise énergétique", qui a touché la France après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022.
Pour poursuivre la réduction des émissions, son "plan" à la tête du ministère est de développer les énergies renouvelables et, "à plus long terme, l'énergie nucléaire", "continuer à baisser les émissions de CO2 sur les transports, sur la rénovation thermique des logements" et adapter le pays au changement climatique, a-t-elle détaillé.
Au premier semestre, les émissions en France ont atteint l'équivalent de 189 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2e) rejetées dans l'atmosphère, soit moins que les 196 millions de tonnes rejetées au premier semestre 2020, quand le pays avait été paralysé par la pandémie de Covid, a précisé le cabinet de la ministre à l'AFP.
La baisse de 4,8 % sur 12 mois glissants montre une "dynamique cohérente" avec le rythme de -4,7 % par an escompté pour tenir l'objectif d'émissions de 270 Mt CO2e en 2030 correspondant à une baisse de 50 % par rapport à au niveau de 1990, selon le cabinet.
Sur l'ensemble de 2023, les gaz à effet de serre émis par l'activité humaine s'étaient déjà repliés de 5,8 % en France par rapport à l'année précédente.
Avec AFP.