Le label Quiet - calme en français -, a pour objectif de valoriser les lieux calmes ou moments apaisés pour permettre aux citoyens de disposer d’espaces de ressourcement sonore. Les collectivités, associations, établissements ou entreprises qui le souhaitent peuvent postuler pour valoriser leurs initiatives en faveur du calme et de la tranquillité.
Des entreprises et collectivités pilotes pour tester le label
Justine Monnereau, responsable du pôle communication au Centre d'information sur le Bruit (CidB) l'explique à ID : "il ne suffit pas pour une collectivité d'avoir un parc ou une école calme. Il faut avoir mis en place des actions en faveur de la qualité de l'environnement sonore." Les candidatures se font sur dossier, jusqu'au 30 septembre. Un jury les étudiera ensuite pour attribuer (ou non) le label aux postulants. Le but du label Quiet : mettre en valeur ces zones dites "calmes". Les lauréats recevront la charte d’utilisation du logo et pourront communiquer sur le label "Quiet" durant la durée de la labellisation (2 ans).
"On parle souvent de lutte contre le bruit. L'idée c'est d'être un peu moins alarmiste et de montrer qu'il y a des actions en faveur de la qualité de l'environnement sonore. Il y a un aspect positif à la question du bruit et des initiatives intéressantes et positives qui sont mises en place"
Un aspect positif de la question du bruit
Le but est aussi de donner un aspect moins négatif au sujet de la question du bruit. "On parle souvent de lutte contre le bruit. L'idée c'est d'être un peu moins alarmiste et de montrer qu'il y a des actions en faveur de la qualité de l'environnement sonore. Il y a un aspect positif à la question du bruit et des initiatives intéressantes et positives qui sont mises en place", explique Justine Monnereau.
L'attribution du label reposera sur trois critères : que le dossier soit suffisamment précis, que les critères d'évaluation de l’action soient suffisamment explicites pour garantir l’effectivité du calme et la pérennisation sur la durée de labellisation, et enfin l'unanimité des membres du jury.
Des initiatives diverses
Le site bruit.fr donne des exemples afin d'aider les établissements ou collectivités dans leurs démarches. Pour une école, il est possible de réduire les nuisances sonores dans la cour en y plaçant des affichages sonores signalétiques ou encore en sensibilisant les élèves.
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Dans les parcs, est évoquée la possibilité de mettre en place des mesures de police administrative ou encore un entretien à l'aide de moyens acoustiquement performants. De nombreuses propositions permettant la création d'initiatives en faveur de l'environnement sonore. Les candidats ont jusqu'au 30 septembre pour postuler.