Enercoop a lancé une campagne nationale et décentralisée de levée de fonds, relayée par l’ensemble de son réseau de coopératives.
©Enercoop
INFO PARTENAIRE

Investir dans l’électricité renouvelable et citoyenne avec Enercoop

Comment et pourquoi notre épargne peut-elle faire avancer la transition énergétique et sociale ?    

Alors qu’Enercoop lance une grande levée de fonds en proposant de souscrire des parts sociales ou des titres participatifs dans son réseau de coopératives, nous avons voulu savoir en quoi ce type de soutien concourt à transformer positivement le modèle énergétique. 

ID s’est entretenu avec Florent Chalot, associé de la coopérative Mu, une entreprise d’éco-conception qui a choisi de devenir cliente mais aussi sociétaire d’Enercoop. 

Depuis septembre dernier, Enercoop a lancé une campagne nationale et décentralisée de levée de fonds, portée par l’ensemble de son réseau de coopératives. En souscrivant des parts sociales et/ou de titres participatifs dans ses coopératives, Enercoop invite chacun à participer concrètement à la transition énergétique des territoires, aux côtés de ses 66 000 sociétaires qui portent la preuve qu’un autre modèle économique, social et écologique est possible. Enercoop cherche à lever 6 millions d’euros pour les 13 coopératives d’ici le 31 décembre 2025.  

La coopérative Mu, coopérative cliente d’Enercoop, fait partie de ses sociétaires depuis ses débuts. Pour Florent Chalot, investir dans ce type de coopératives incarne une manière concrète d’agir à son échelle, en cohérence avec les convictions environnementales et citoyennes de l’entreprise. Il nous explique pourquoi.   

Pouvez-vous d’abord présenter votre coopérative ?  

Florent Chalot
©DR

Nous sommes une agence d’éco-conception. Notre métier est d’accompagner des entreprises qui s’interrogent sur les enjeux environnementaux liés à leur produit et qui cherchent à s’améliorer.  

Pour faire cela, nous avons une équipe composée en partie de profils ingénieurs qui vont faire des analyses environnementales sur les produits sur lesquels nous travaillons. Nous reprenons tout le cycle de vie du produit, depuis les matières premières jusqu’à la fin de vie (déchets), pour comprendre, de façon quantifiée, où se situent les principaux enjeux environnementaux.  

Est-ce que ça va être lié à une matière première très polluante à l’extraction ? Est-ce que ça va être le transport, parce que le produit est fabriqué en Chine et arrive en Europe par avion ? Ou bien est-ce que ça va être la fin de vie, à cause d’une substance polluante dans le produit ? Il s’agit de trouver la priorité.  

Sur la base de ce constat, la deuxième moitié de l’équipe, composée de designers et d’experts en matériaux – car les matériaux sont souvent un sujet clé – vont travailler avec nos clients pour imaginer et mettre en œuvre des solutions concrètes.  

C’est un peu notre façon de fonctionner. Nous sommes une coopérative (en SCOP) depuis le départ, donc depuis 15 ans. Et c’est vraiment quelque chose d’assez fondamental chez nous.  

Quel est votre lien avec Enercoop ?  

Nous en sommes client et sociétaire d’Enercoop depuis les toutes premières années. Cela faisait sens à la fois pour l’engagement environnemental – qui est notre cœur de métier – et pour l’aspect coopératif.   

Pourquoi avez-vous fait ce choix à l’époque, et que trouvez-vous inspirant dans le modèle d’Enercoop ?   

Ce qui est inspirant dans le modèle coopératif et en particulier dans le cas d’Enercoop, c’est l’idée de se réapproprier les moyens de production à son échelle. Même si on est un parmi beaucoup de sociétaires, on travaille pour soi-même, pour un bien collectif, et non pour enrichir un acteur extérieur. C’est là tout l’intérêt.  

Vous encouragez ainsi d’autres acteurs à le faire et vous ne regrettez pas ce choix depuis le début ?  

Absolument pas. Philosophiquement, c’est bien plus inspirant de participer à la création et à la vie de quelque chose qui nous appartient que de simplement payer un prestataire pour un service. C’est plus qu’une simple relation transactionnelle.  

Investir dans des coopératives comme Enercoop, qui proposent un modèle alternatif centré sur la gouvernance citoyenne et la réappropriation collective des moyens de production d’énergie peut devenir un levier puissant pour la transition écologique et sociale.  

En quoi le modèle de votre coopérative et celui d’Enercoop se rapprochent-ils ?  

Chez nous, la transparence est surtout interne : tous les salariés, à partir de deux ans d’ancienneté, sont censés devenir associés et sociétaires. La gouvernance est largement partagée, mais elle s’adresse uniquement aux salariés, car nous sommes une SCOP et non une SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) comme Enercoop.   

Néanmoins, cela revient à être propriétaire de notre emploi. Nous partageons une ambition commune avec Enercoop qui est vraiment de se réapproprier – à travers le modèle coopératif – des choses qui normalement nous échappent.   

C’est l’idée d’être maître de son destin, que ce soit pour l’entreprise dans laquelle on travaille ou pour son fournisseur d’énergie.  

Que diriez-vous à un acteur qui envisage de devenir sociétaire d’Enercoop mais hésite à le faire ? Quel bénéfice concret ou symbolique voyez-vous dans cet engagement ?  

Le bénéfice est réel : pouvoir peser sur les décisions prises par son fournisseur d’énergie pour les orienter vers ce qui correspond à ses convictions. En l’occurrence, nos convictions sont très environnementales, donc cela colle parfaitement avec la philosophie d’Enercoop.   

En partenariat avec Enercoop. 

Cette communication ne constitue ni un document contractuel, ni un conseil en investissement. Offre sans prospectus, réalisée en application de l’article L. 411-2 du Code monétaire et financier. Pour connaître les conditions et les risques associés à l’investissement, veuillez vous référer à la documentation mise à disposition sur www.enercoop.fr  L’investissement dans des parts sociales ou titres participatifs comporte un risque de perte partielle ou totale du capital investi, ainsi qu’un risque de liquidité.