Béatrice Delpech, directrice générale adjointe d’Enercoop.
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INFO PARTENAIRE

Refaire de l’énergie un bien commun

D’une vision à un modèle économique, comment Enercoop soutient le développement d’une électricité renouvelable au service de l’intérêt général ?  

Créée il y a 20 ans en réaction à l'ouverture du marché de l'électricité à la concurrence, Enercoop est née de la conviction que l’énergie ne pouvait être laissée aux mains de seuls intérêts particuliers et d’une gestion spéculative. Ses fondateurs et fondatrices ont souhaité recréer un “service citoyen de l’énergie”, grâce au statut coopératif et à un modèle bien spécifique d’approvisionnement en énergie renouvelable. L’objectif : permettre aux citoyens et aux citoyennes de reprendre le pouvoir sur leur énergie.  

Aujourd’hui composé de 13 coopératives présentes sur l’ensemble du territoire métropolitain, le réseau Enercoop fournit à une clientèle de particuliers, professionnels et collectivités, une électricité 100 % renouvelable, provenant de sources diversifiées : hydraulique, éolienne, photovoltaïque et biomasse. Son offre aux particuliers est labellisée “VertVolt Choix très engagé” par l’ADEME.  

Elle travaille en contrat direct avec plus de 570 sites français d’énergie, dont 70 % appartiennent à des acteurs locaux (citoyens et/ou collectivités) : il s’agit de projets citoyens de production d'électricité.  

Elle entend aujourd’hui intensifier cette production citoyenne, gage d’un développement des énergies renouvelables au service de l’intérêt général, car pensé avec et pour les citoyens et les citoyennes, au bénéfice de l’économie locale et dans une perspective de sobriété énergétique. 

Concevoir l’énergie autrement   

En quoi le modèle coopératif d’Enercoop permet-il de remettre l’énergie au service de l’intérêt général ? 

“Tout simplement parce que c’est une manière de piloter, de gouverner, qui est collective, et qui permet aux citoyens de se réapproprier les questions liées à la consommation et à la production d’énergie” explique Béatrice Delpech, directrice générale adjointe d’Enercoop. “Le reproche que nous faisons au système énergétique actuel, c’est qu’il est très centralisé. C’est particulièrement vrai en France : on a une culture assez jacobine d’une part, et d’autre part, on promeut beaucoup l’énergie nucléaire qui, par définition, n’a pas une gouvernance démocratique puisqu’elle est en partie protégée par le secret”.  

“Étant tous dépendants de l’énergie, il faut que nous ayons la capacité de comprendre son fonctionnement et de la gérer localement avec de la transparence et de la démocratie. Que l’on soit consulté sur les projets de production et qu’on sache ce qu’on en fait”, précise la directrice adjointe. 

Le statut coopératif, pour une autre gouvernance 

Enercoop est composé de 13 sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC), une forme de coopérative moins connue que sa grande sœur la SCOP - société ouvrière de production.   

“La SCIC est une SCOP avec non pas un mais deux petits trucs en plus : d’abord, nous poursuivons un but d’intérêt collectif et ensuite, là où une SCOP va associer ses salariés à sa gouvernance, une SCIC va venir associer toutes les parties prenantes du projet, détaille Béatrice Delpech. Chez Enercoop, nous avons ainsi différents collèges de sociétaires : les salariés ; les clients ; les producteurs d’énergie auprès desquels on va se fournir en énergie renouvelable ; des partenaires comme des collectivités, des entreprises, des ONG ; les porteurs du projet.”  

Cela signifie qu’une coopérative Enercoop peut associer à sa gouvernance des clients habitant le territoire et des entreprises qui y sont investies, entre autres, ce qui permet un pilotage très local des projets et prenant en compte les besoins de chacune des parties prenantes.  

Un projet de société  

Enercoop ne se contente pas de vendre un produit mais promeut un véritable projet de société. La coopérative est un fournisseur et producteur d’électricité renouvelable, et elle accompagne les particuliers, les professionnels et les collectivités vers plus de sobriété et d’efficacité énergétique, dans la droite lignée du scénario de l’association négaWatt qui défend l'intérêt et la faisabilité d’un modèle énergétique reposant sur le renouvelable, et la maîtrise de nos consommations d’énergie. 

“Il s’agit de moyens d’action servant l’objectif de voir advenir un futur souhaitable”, revendique la directrice générale adjointe. 

Quant au format coopératif, il est très intéressant pour allier viabilité économique et intérêt général. Les résultats de la coopérative sont réinvestis et nourrissent le projet. Enercoop est ainsi le seul fournisseur d’électricité national qui ne rémunère pas d’actionnaires.   

Nous promouvons l’énergie citoyenne et il nous semble assez cohérent que la transition énergétique soit en partie financée par les citoyens, aux côtés de nos soutiens financiers institutionnels."

-Béatrice Delpech

L’objectif n’est donc pas le profit mais l’amplification de son impact économique et social : contribuer à la réappropriation des enjeux énergétiques, accélérer la transition énergétique citoyenne en décentralisant la production avec ldes acteurs locaux (associations, collectivités, citoyens, entreprises locales) ; et évoluer vers un modèle plus résilient en se basant davantage sur des coûts de production réels que sur un prix de marché. 

C’est une application de la logique du commerce équitable : acheter de l’électricité localement à un tarif reflétant les coûts de production et permettant aux producteurs de développer leur activité. Cela a un double intérêt : d’une part adresser un vrai signal-prix sur le coût de l’énergie et rompre avec l’illusion d’une énergie pas chère, et d’autre, permettre une stabilité des prix sur le long terme, “ce qui serait objectivement souhaitable pour tout le monde, des ménages aux industriels en passant par les collectivités, les TPE et les PME”.  

Une ambition : développer la production citoyenne    

Aujourd’hui, à l’heure où les effets du dérèglement climatique se font de plus en plus sentir, Enercoop lance une levée de fonds inédite pour construire de nouveaux parcs solaires et éoliens, en partenariat avec les citoyens et les collectivités territoriales. L’objectif ? Donner à chacun et chacune de reprendre la main sur la production d’énergie, ce bien qui nous est commun.    

Enercoop cherche à lever 6 millions d’euros pour les 13 coopératives d’ici le 31 décembre 2025.   

Trois millions seront dédiés à la coopérative nationale et les trois autres se répartiront entre les 12 autres coopératives locales.   

“L’idée est de permettre la réalisation de notre ambition commune de verdir le mix énergétique français, de doper la production d’énergie renouvelable et d’augmenter nos capacités d’action en renforçant nos fonds propres tout en ayant des possibilités de garanties bancaires plus importantes”, détaille Béatrice Delpech.  

“Nous promouvons l’énergie citoyenne et il nous semble assez cohérent que la transition énergétique soit en partie financée par les citoyens, aux côtés de nos soutiens financiers institutionnels. À travers cette levée de fonds, nous voulons que les contributeurs puissent se dire "j’investis mon argent dans un projet que je comprends, qui correspond à mes valeurs etque j’ai envie de voir se réaliser dans le futur", poursuit-elle.   

En souscrivant des parts sociales et/ou des titres participatifs dans ses coopératives, Enercoop invite chacun à participer concrètement à la transition énergétique des territoires, aux côtés de ses 66 000 sociétaires qui portent la preuve qu’un autre modèle économique, social et écologique est possible.  

Plus d’informations à ce sujet en suivant ce lien.  

En partenariat avec Enercoop.  

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