Au-delà des gestes individuels, Enercoop propose une sobriété active et collective. Il s’agit de reprendre le contrôle de notre consommation d’énergie et repenser nos habitudes, mais aussi de refondre le modèle énergétique à travers une production locale, adaptée aux besoins des territoires. Explications.
Aujourd’hui, on parle fréquemment de l’importance des gestes individuels et ponctuels pour notre consommation d’énergie. Le réseau de coopératives Enercoop, implanté dans 12 régions, va plus loin en proposant des services et outils pour consommer mieux et moins.
Comment le réseau y parvient-il ? “Nous sommes très porteurs de réflexions et de recommandations, explique Béatrice Delpech, directrice générale adjointe d’Enercoop. Nous réinterrogeons les usages que nous faisons de l’énergie, tous ensemble, collectivement”.
“Nous accompagnons nos clients particuliers, notamment avec l’outil Mon Suivi Conso, qui permet de recevoir chaque trimestre un relevé très précis de ses consommations. Cela permet de voir quelles consommations ont lieu malgré nous, si la puissance installée à notre compteur est cohérente, si l’offre choisie pourrait être modifiée...”
La sobriété est avant tout un projet de société. Nous voulons une sobriété choisie, nous voulons réfléchir ensemble à la manière dont nous utilisons l’énergie."
-Béatrice Delpech
“Nos bureaux d’étude solaires accompagnent professionnels, collectivités et collectifs citoyens qui veulent développer leurs projets de production d’énergie renouvelable à toutes les étapes de leur réflexion. Nous proposons en outre une solution de gestion des opérations d’autoconsommation collective.”
Éducation populaire
Enercoop effectue également tout un travail de pédagogie : “La sobriété est avant tout un projet de société. Nous voulons une sobriété choisie, nous voulons réfléchir ensemble à la manière dont nous utilisons l’énergie”.
Par exemple, sur la question des véhicules électriques : “Certes, il faut abandonner les voitures thermiques, c’est une évidence écologique. Toutefois, remplacer les véhicules thermiques par des véhicules électriques est une condition nécessaire mais non suffisante. Il ne s’agit pas de remplacer toutes les voitures individuelles aujourd’hui en circulation mais de repenser nos usages de la voiture. En milieu urbain notamment, tout le monde n’a sans doute pas besoin de posséder un véhicule, de nombreux trajets devraient pouvoir trouver à se faire en mobilité plus douce. Mais dans les zones moins dotées en matière de transport collectif, c’est la politique de mobilité sur le territoire qu’il faut interroger, et non la seule responsabilité des habitants. Nous ne pouvons pas continuer à avoir des comportements et des politiques incompatibles avec les limites planétaires”, détaille Béatrice Delpech.
Enercoop propose ainsi des formations à destination des professionnels, des structures publiques et des particuliers, notamment sur la sobriété et l’efficacité énergétique, l’autonomie énergétique ou encore la gestion de projets renouvelables.
“Nous travaillons aussi de manière resserrée et spécifique avec les acteurs locaux, qui doivent trop souvent arbitrer entre enjeux économiques et écologiques, alors qu’il existe des solutions pour concilier les deux, tout en associant les citoyens à la réflexion” complète Béatrice Delpech.
“Il s’agit, pour ces projets, de produire de l'électricité renouvelable de manière respectueuse de l’environnement local et adaptée aux besoins du territoire. C'est l’occasion d’interroger la consommation d’électricité, à l’échelle de la collectivité, et donc les coûts et ainsi de permettre une meilleure maîtrise énergétique à l’échelle d’un bassin de vie."
L’exemple de Marseille
La ville de Marseille est devenue sociétaire d’Enercoop PACA en 2022 et s’engage activement dans une démarche de transition énergétique.

“Nous avions acté dans notre programme l’importance de soutenir tous les chantiers de la transition écologique et évidemment les énergies renouvelables en parallèle de la sobriété”, explique Christine Juste, Adjointe au Maire de Marseille, Déléguée à l'Environnement, la Santé Environnementale, la Lutte contre les Pollutions, la Propreté de l'Espace Public, l'Eau et Assainissement, les Espaces Naturels, la Biodiversité Terrestre, l'Animal dans la Ville.
“En 2022, nous avions, rappelons-le, une crise énergétique liée notamment à la guerre en Ukraine, poursuit-elle. À Marseille, nous avons été relativement chanceux car d’autres communes ont vu leur facture multipliée par 10 ! Nous avons eu aussi un impact sur le budget mais il fallait néanmoins continuer à promouvoir un signal politique. Il fallait soutenir toutes les initiatives citoyennes privées et collectives pour rappeler que l’énergie n’était pas un bien marchand comme un autre.”
La Ville de Marseille a souhaité soutenir un modèle coopératif qu’elle qualifie de “vertueux”, à savoir celui d’Enercoop, qui démontre qu'une alternative aux modèles énergétiques traditionnels est possible.
L’adhésion à Enercoop s’est inscrite dans un plan global de solarisation et de rénovation du bâti municipal. La ville compte 2 700 bâtiments publics et mène actuellement un inventaire pour évaluer leur potentiel solaire. Le projet s’inscrit dans la stratégie "Marseille 2030", avec l’ambition d’atteindre la neutralité carbone.
“Il a d’abord fallu regarder nous-mêmes où nous en étions sur le bâti… On partait de zéro, voire même de moins que zéro.”
Aucune collectivité ne peut le faire seule. Il faut le faire avec des acteurs qui partagent la même vision que nous, une vision solidaire de la transition écologique."
-Christine Juste
Christine Juste évoque la lourdeur des procédures administratives et la nécessité d’agir rapidement. D’où l’importance de s’appuyer sur des acteurs privés et citoyens plus agiles, comme Enercoop.
La Ville met également en œuvre une politique de sobriété énergétique : rénovation des bâtiments, changement de l’éclairage public (passage aux LED), mobilité douce, mais aussi exemplarité des élus et cadres de la collectivité. Entre la vétusté du bâti, le manque de moyens humains et financiers et la dépendance à d’autres autorités, elle rencontre des obstacles mais vise néanmoins une réduction de 40 % de ses consommations d’énergie d’ici 2026, même si l’objectif ne sera peut-être pas totalement atteint.
“Il faut avoir des ambitions fortes, même si on ne les atteint pas toutes. Ce qui comptera, c’est la trajectoire”, pointe l’élue.
Marseille est ainsi pleinement engagée dans ce partenariat avec Enercoop, qui lui permet de co-construire une transition énergétique citoyenne et durable en impliquant directement les habitants.
“Aucune collectivité ne peut le faire seule, estime l’adjointe au Maire. Il faut le faire avec des acteurs qui partagent la même vision que nous, une vision solidaire de la transition écologique”.
Levée de fonds et sobriété collective
La levée de fonds lancée par Enercoop en septembre dernier s’inscrit pleinement dans la vision défendue par la Ville de Marseille : celle d’une transition énergétique qui ne repose plus seulement sur les gestes individuels, mais sur une sobriété collective portée par des coopérations concrètes entre citoyens, collectivités et acteurs engagés.
“Nous comptons déjà plus de 66 000 sociétaires convaincus de l’importance de soutenir des projets citoyens d’énergie renouvelable et de promouvoir une gouvernance plus démocratique du modèle énergétique”, explique Béatrice Delpech.
“À travers cette levée de fonds, nous voulons toucher un public plus large. Beaucoup de personnes vont nous découvrir et peut-être se reconnaître dans notre vision d’une société plus juste et durable. C’est une manière concrète d’agir, à portée de main, à laquelle chacun peut s’associer pour faire avancer la transition énergétique.”
Le réseau cherche, rappelons-le, à lever 6 millions d’euros pour les 13 coopératives d’ici le 31 décembre 2025. En souscrivant des parts sociales ou des titres participatifs dans ses coopératives, Enercoop offre à chacun l’opportunité de s’engager concrètement dans la transition énergétique des territoires.
Qu’est-ce que la production d’énergie citoyenne ?
Il s’agit d’un modèle de production d’électricité renouvelable (solaire, éolien piloté et financé directement par des citoyens et différents acteurs locaux (collectivités, entreprises), dans l’intérêt du territoire et de ses habitants.
En partenariat avec Enercoop.
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