"Les repas des enfants accueillis en crèche et en école maternelle et primaire sont cuits pendant 24 à 48 h dans des poches en plastique avant d’être conditionnés dans du plastique, stockés trois à cinq jours puis réchauffés et servis là encore dans des récipients en plastique. Nous connaissons aujourd’hui les risques liés aux perturbateurs endocriniens et substances éventuelles qui migrent de l’emballage plastique vers les aliments, et on ne compte plus le nombre d’études qui incriminent le plastique dans des problèmes de santé publique. Nous invitons la Ville de Nantes à s’informer sur ces pollutions et à prévenir les risques évoqués." Voici ce qu'énonce notamment la pétition publiée sur change.org "pour une cantine responsable envers la santé des enfants et l’environnement à Nantes", signée par plus de 3300 parents d'élèves et adressée au Maire de la ville.
La pétition réclame également des menus plus respectueux pour l'environnement, et moins de déchets dans les cantines. La ville a annoncé mercredi 13 mars qu'un test "sera mené dans une dizaine de restaurants scolaires dès le mois de mai", rapporte France Bleu. Au programme : des assiettes et des verres remplacés par de la vaisselle en verre, et des pichets désormais... En inox. Ce test doit s'étendre aux 87 restaurants scolaires d'ici février 2020. La ville cherche également des solutions pour remplacer les barquettes contenant l'équivalent de 15 000 repas par jour, qui sont réchauffées.
Des barquettes biocompostables à Montpellier
À Montpellier, les restaurants scolaires se sont mis aux barquettes biocompostables, apprenait-on le 11 février dernier. La cellulose de ces barquettes (fibre vierge de bois, amidon de maïs, fibre végétale) est issue de forêts gérées de façon durable, et 90 % de la matière utilisée est issue des ressources renouvelables. Elle est 100 % compostable. Les contenants seront 100 % valorisés, collectés et traités et sein de l’usine de méthanisation Amethyst, a promis la ville. L'objectif principal annoncé : "limiter le risque d’exposition des enfants aux perturbateurs endocriniens".