En débutant son discours, il a d'abord "salué l'annonce de la contribution américaine", le président Joe Biden ayant dévoilé un nouvel objectif américain de réduction des émissions polluantes quasiment doublé, lors d'une déclaration vidéo enregistrée. "C'est un choix historique sur le chemin qui nous mène vers Glasgow" (ville qui accueillera la conférence climat de la COP 26 en novembre), a ajouté le chef de l'Etat.
"Un seul objectif dans les prochaines semaines et les prochains mois: accélérer. Accélérer sur la mise en oeuvre des engagements de l'horizon 2030", a-t-il poursuivi, en demandant "un plan d'action qui soit précis, mesurable, vérifiable". "Au fond, 2030 est le nouveau 2050. C'est ce plan que l'Union européenne a mis sur la table en décembre, traduit dans une loi climat européenne avec le Green Deal pour lui donner corps. A nous donc maintenant de mobiliser tous les leviers dont nous disposons, l'innovation, la transformation, la régulation". "Ce sera au coeur de l'action européenne précisément ces prochains mois", a-t-il ajouté.
"Tenir l'objectif de 1,5 degré"
Il a aussi demandé de "transformer en profondeur notre système financier" et s'est félicité que le sommet qu'il a lui-même lancé, le One Planet Summit, ait "permis de réunir des fonds souverains, des asset managers, des private equity, pour tous s'engager derrière cette méthodologie commune" de mesures des investissements favorables au climat. "La France prendra toutes ses responsabilités dans les prochains mois pour aller plus loin sur le sujet de cette finance au service du climat", a-t-il ajouté. Il a enfin redemandé de "donner un prix au carbone" en "intégrant la dimension environnementale dans le coût des investissements et dans nos relations commerciales", allusion à la taxe carbone que l'UE veut mettre en place à ses frontières.
Il a également cité le prochain sommet du 18 mai à Paris sur le financement durable des économies africaines et appelé à pousser les banques publiques de développement à financer des projets neutres en carbone. "Il faut relever massivement les ambitions de chacun pour pouvoir tenir l'objectif de 1,5 degré, avait alerté l'Elysée mercredi, soulignant que les engagements à cette date "nous mettent sur une hausse des températures de plus de 3 degrés avec le risque d'aller à 5 degrés".
La France fait partie des nombreux pays en retard sur leurs engagements pour atteindre les 1,5 degré, avait-il reconnu, mais elle a "une ambition extrêmement forte et est "en train d'accélérer", notamment dans la production d'énergie éolienne offshore et l'isolation des logements.
Avec AFP.
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