"La prime sur les véhicules électriques des particuliers sera maintenue à 7000 euros jusqu'à la fin de l'année 2020", a indiqué Bruno Le Maire. "Elle passera à 6000 euros pour toute l'année 2021 et à 5000 euros pour l'année 2022", pour un véhicule de moins de 45 000 euros, accompagnant le développement du marché de l'électrique. Le gouvernement maintient également une prime de 2000 euros pour tous les véhicules hybrides rechargeables jusqu'à la fin de l'année 2020. Elle passera à 1000 euros en 2021. "Nous maintiendrons une prime à la conversion généreuse de 3000 euros pour les ménages modestes", a ajouté le ministre de l'Economie.
L'enveloppe totale pour ces dispositifs est d'environ 500 millions d'euros, sur un total de 1,9 milliard prévus dans le plan de relance pour soutenir la demande en véhicules propres.
Le malus CO2, plus sévère
Le gouvernement a également annoncé un renforcement du malus CO2, qui s'applique depuis le mois de février à tous les véhicules émettant plus de 138 grammes de CO2 au kilomètre, et monte jusqu'à 20 000 euros. Le seuil de CO2 sera abaissé à 131 grammes à partir du 1er janvier prochain, puis à 123 grammes en 2022.
La part de marché des véhicules électriques a quasiment quadruplé en un an, a souligné Bruno Le Maire, passant de 1,8 % en 2019 pour les véhicules particuliers à 6,1 % en 2020. Près de 55 000 véhicules électriques ont été vendus depuis le début de l'année. "Le soutien à la demande a fonctionné", s'est félicité le ministre.
Redoutée par le secteur, l'éventuelle taxe sur le poids des véhicules neufs n'a pas été intégrée au budget. Poussée par la Convention citoyenne sur le climat, elle pourrait être présentée dans un projet de loi mi-décembre, selon le ministère de la Transition écologique. La Plateforme automobile (PFA), qui représente les entreprises du secteur en France, a regretté dans un communiqué "une très forte progression des montants de malus" et la baisse à venir des bonus écologiques. "Si l'on voulait véritablement faire du dispositif de bonus-malus un instrument au service de la transition écologique, le montant des bonus suivrait au contraire la même progression - sauf à voir le malus se transformer en impôt déguisé", a souligné la PFA.
Le projet de loi de finances pour 2021 instaure également un crédit d'impôt spécifique en faveur de l'installation de bornes de recharge de véhicules électriques sur les places de stationnement résidentiel.
A la pompe, le tarif réduit de l'E10 (le carburant qui comprend jusqu'à 10 % d'éthanol) va progressivement être supprimé, avec l'alignement sur deux ans des trois tarifs de taxe sur les carburants (TICPE), le SP95, le SP95 E10 et le gazole.
Avec AFP.
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