59 % des automobilistes français seraient prêts à passer à l'électrique d'ici 2030.
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le chiffre

2030 : 59 % des automobilistes français veulent passer à l'électrique

Selon une vaste étude menée à travers dix pays, 59 % des automobilistes français sont prêts à passer à l'électrique d'ici 2030, notamment pour réduire l'impact de leurs déplacements quotidiens. 

L'avenir sera-t-il électrique ? Les automobilistes semblent y être favorables selon une vaste étude menée par le cabinet Atomik Research pour Ansys, entreprise spécialisée dans l'innovation numérique.

À travers dix pays et plus de 16 000 répondants, ces véhicules "nouvelle génération" attirent. En France, 59 % des automobilistes se disent prêts à passer le cap d'ici la prochaine décennie et ce, pour une raison bien précise : réduire les émissions de CO2. 58 % d'entre eux se disent soucieux de leur bilan carbone quant à leurs déplacements du quotidien. Une tendance générale qui se remarque aussi dans les autres pays puisque dans l'ensemble 63 % des répondants y prêtent une attention particulière.

Les coûts inquiètent

Bien que nombre de sondés semblent favorables à la conversion électrique, un autre résultat est toutefois notable : "Les inquiétudes relatives aux coûts initiaux et au manque de points de recharge sont les premiers freins à l’achat d’un véhicule électrique en Europe", remarque l'étude. Les Anglais semblent par exemple particulièrement frileux à ce sujet puisqu'ils sont 54 % - contre 37 % en France - à être préoccupés par l'addition que l'électrique pourrait engendrer. 

Si la majorité des consommateurs français, allemands ou encore suédois semblent motivés par l'achat d'un véhicule électrique dans le but premier de réduire leurs émissions de CO2, au Royaume-Uni en revanche, un crédit d'impôt offert par le gouvernement en ce sens serait une carotte plus alléchante. Mais le prix constitue quoi qu'il en soit un argument de vente. À l'achat d'un véhicule électrique à prix équivalent d'un moteur traditionnel, les Suédois enregistrent 70 % d'opinion favorable, en tête de tous les pays interrogés. Les Français, eux grimpent à 67 %. 

Les projections de l'ADEME

Dans l'Hexagone, l'Agence de la transition écologique (ADEME) projette à ce sujet que la prochaine décennie sera plutôt marquée par l'envolée des ventes de véhicules hybrides qui pourraient représenter 38 % du marché automobile neuf en 2035. L'électrique en deuxième position représenterait 22 %. 

Quoiqu'il en soit, les scénarios établis par l'ADEME prédisent que les ventes de véhicules hybrides, électriques ou encore roulant au gaz naturel (GNV) éclipseront au fil des années les voitures à essence et diesel. En 2035, la première catégorie représentera 76 % du marché contre 24 % pour la seconde. Celle-ci finira par totalement disparaître en 2050. 

D'ici le demi-siècle, les hybrides resteront stables selon l'ADEME tandis que les électriques et GNV grimperont à respectivement 30 et 32 % de part de marché. Si l'on compare aux années 2010, l'ensemble des ventes automobiles concernaient exclusivement l'essence (44 %) et le diesel (56 %).

En partenariat avec BFM Business : revoir la chronique ici.

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