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Analyses

Investissement et climat : où en est le greenwashing ?

Les efforts de certains acteurs financiers pour prendre en compte le changement climatique se constatent. Mais l’intégration ESG relève de méthodologies disparates, et la tendance à verdir abusivement certains produits existe. Alors où se situent les frontières du greenwashing ? Comment les labels et les réglementations l’encadrent-ils ? Est-il vraiment possible de mobiliser son épargne en faveur du climat ?

Des scandales liés au greenwashing émergent dans le secteur. DWS, filiale de Deutsche Bank est l'objet d'une enquête fédérale américaine, soupçonnée d’avoir surévalué l'ampleur de son intégration ESG. "Comme la pratique ESG s’impose, le risque de washing devient de plus en plus fort. Certains y vont à reculons, en se disant qu’ils vont communiquer d’abord et aviser ensuite", commente Grégoire Cousté, secrétaire général du Forum pour l’Investissement Responsable (FIR). En effet, l’offre de produits ISR grandit et parallèlement, la difficulté de s’y retrouver en tant qu’investisseur. Au 3e trimestre, 1 111 "Fonds durables" représentaient 719 Mds€ d’encours (Novethic Market Data).

L’ESG, "outil d’ajustement de performance et de risque"

"1 actif sur 3 dans le monde est soi-disant géré de manière durable, selon le dernier rapport de la Global Sustainable Investment Alliance (GSIA, 2020)", commente Christophe Revelli, enseignant-chercheur en finance durable et investissement à impact de la Kedge Business School. "En réalité, la marge pour parvenir à une finance vraiment durable est énorme. Le montant des subventions publiques et privées aux énergies fossiles est démesuré ; les scandales environnementaux sont nombreux ; les indicateurs sur les écosystèmes terrestres chutent encore ; seulement 1% du marché obligataire mondial est vert, dont la moitié n’a aucun reporting d’impact ou de sous-jacents écologiques (…). L’ESG reste un outil d’ajustement de performance et de risque". Les trois grands courants : intégration ESG, investissement à impact et finance solidaire demeurent très hétérogènes dans leur méthodologie. "Pour les acteurs ne prenant en compte les critères ESG que s’ils ont un impact financier, il nous semble compliqué de parler d’investissement responsable ou à impact, dans la mesure où l’objectif visé est uniquement financier. Autrement dit, pour ne pas faire de greenwashing, il nous semble essentiel d’affirmer clairement son 'intention' d’avoir un impact positif sur l’économie", distingue Ladislas Smia, Responsable de la recherche IR chez Mirova.

Les labels prémunissent-ils du greenwashing ?

Peu d’acteurs apportent la preuve de la contribution d’un investissement à des projets vertueux. En outre, si l’on prend en compte l’intégralité des impacts, un financement vert ne l’est pas toujours. Le Label Finansol permet d’identifier avec certitude des produits qui financent des sociétés non cotées de l’économie sociale et solidaire (ESS). La majorité finance des activités écologiques. "Les labels focalisés sur le climat que sont Greenfin, LuxFlag Climat Finance et le future Ecolabel européen apportent certainement un élément additionnel de différentiation. Ils répondent en effet aux préférences de certains investisseurs pour des fonds s’attachant à répondre aux enjeux du changement climatique", affiche Sustainalytics, agence de notation ESG sur son site (groupe Morningstar). Greenfin exclut les entreprises opérant dans les fossiles, le nucléaire et applique d’autres exclusions partielles. Il liste 8 catégories d’activités entrant dans le champ de la transition énergétique & écologique, et de la lutte contre le changement climatique. Le fonds candidat doit avoir mis en place un mécanisme de mesure de la contribution effective de ses investissements à la transition.

Fossiles et ETF dans des fonds labellisés

Quant au Label ISR, il a été sévèrement critiqué, notamment par l’Inspection Générale des finances qui a recommandé de "rehausser son niveau d’exigence" et de "mettre l’accent sur la transparence" (IGF, rapport 2020). Son approche est centrée sur les processus d’analyse ESG, non pas sur le contenu des portefeuilles, ni sur des objectifs ESG mesurables. "Un épargnant ne s’attend pas à retrouver des fossiles dans le label. A l’inverse, certains produits non labellisés en sont dépourvus", soulève Grégoire Cousté. "Ce décalage est incompréhensible pour ceux qui pensent investir sans fossile. Le FIR plaide pour plus de lisibilité au sein du Label ISR. Nous proposons un système de graduation avec 4 à 5 niveaux d’exigence". Ce label français est actuellement en pleine réforme, une nouvelle version sortira prochainement.

Les ETF, instruments de gestion passive, peuvent-ils être considérés comme "durables" ? Lorsqu’il investit dans un ETF, l’épargnant achète la part d’un fonds qui réplique un indice de marché. "Le cas des ETF labellisés est un sujet de discussion, il faut parvenir à les classer. Ils seraient en bas de l’échelle si la graduation s’appliquait", précise Grégoire Cousté. Le FIR est également ouvert à faire labelliser les indices dans le futur. Pour Christophe Revelli : "Lorsque l’on voit que des ETF BlackRock sont labellisés, l’épargnant a le droit de se poser la question de l’utilité réelle de sa démarche (flou du label, manque de lisibilité, de transparence…)".

Le professeur de la Kedge Business School estime que la multinationale utilise le "durable" comme argument marketing. "BlackRock, c’est un discours de Larry Fink pro-climat tous les ans à l’attention des actionnaires ; mais en même temps, le financement de 87 Mds$ dans les fossiles en 2019 ; le soutien de 3 résolutions de lutte contre le réchauffement climatique sur 36 lors d’AG d’entreprises américaines cotées ; le vote contre la résolution d’actionnaires soumise à l’AG de Total, lui demandant d’aligner ses activités sur l’Accord de Paris. Je suis presque déçu que le monde se soit rendu compte du greenwashing seulement lorsque Tariq Fancy a parlé". Par ailleurs, le géant américain est critiqué pour son lobbying qui vise à influencer les plans de l’Union européenne en matière de climat.

Des obligations vraiment vertes ?

C’est le produit phare de la finance durable. Après un 1er trimestre 2021 record, les émissions mondiales d'obligations vertes, sociales et durables ont totalisé 189 Mds$ au 2e trimestre (chiffres Moody's). En théorie, les fonds sont destinés au financement d’activités ayant un bénéfice environnemental, mais ils recouvrent une multitude de réalités. L’absence de standard réglementaire international ne permet pas d’éviter le greenwashing. "Ces émissions devraient être exclusivement réservées aux entreprises s’étant engagées sur des objectifs de décarbonation (…) et n’étant pas impliquées dans les secteurs les plus polluants (énergies fossiles, aérien, etc.) », pointe Reclaim Finance. Ce qui est loin d’être le cas. De plus, "l’obligation verte devrait être émise à un coût supérieur à celui d’une obligation classique, ce qui constituerait une incitation financière, mais il n’en est rien. La finance ne fournit aucune prime verte et donc, aucune accélération à la transition", décrypte Julien Lefournier, co-auteur avec l’économiste Alain Grandjean, de L’illusion de la finance verte.

Comment l’AMF lutte-t-elle contre le greenwashing ?

L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a défini une feuille de route en 2018, renforcée par la Loi PACTE. Parmi ces actions, le lancement de contrôles sur la gestion ISR pour évaluer la réalité des pratiques décrites par les sociétés de gestion de portefeuilles (SGP). L’AMF a également créé une commission dédiée aux thématiques socio-environnementales. Cette dernière travaille en collaboration avec l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), notamment pour la mise en œuvre du suivi et de l’évaluation des engagements des entités de la Place financière en matière de climat. En 2020, l’AMF a publié une doctrine à destination des SGP pour tous les fonds commercialisés en France, sur les règles d’information des investisseurs. En théorie, seule une approche extra-financière "significativement engageante" permet d’en faire un élément de communication centrale.

"Seul moyen de faire bouger les lignes très vite : ré-encastrer la finance dans la décision politique, réguler le marché, mettre plus de stabilité financière avant de penser durabilité. La doctrine AMF va dans ce sens, le pack de régulation européenne pousse, notamment la SFDR. Il faut aller plus loin sur la sanction en fonds propres, les condamnations, la fin de la gratuité du capital naturel, les subventions publiques aux fossiles, le quantitative easing", énumère Christophe Revelli, parmi les mesures qu’il recommande pour une finance plus durable.

Taxonomie européenne : vers plus de transparence ?

La Taxonomie, présentée comme pièce centrale de la stratégie réglementaire pour une finance durable, a vocation à apporter plus de transparence. "Le règlement encourage les investisseurs à identifier, évaluer et atténuer les incidences négatives de leur investissement sur la société et l'environnement", commente Annaïg Antoine-Miermont, Responsable France des Principles for Responsible Investment (PRI). Cependant, au sein de la Commission, il existe des désaccords sur les secteurs vers lesquels flécher l’investissement. Selon Lucie Pinson de l’ONG Reclaim Finance : "Le cadre réglementaire n’est pas assez contraignant. La France s’associe avec des pays européens qui ont la pire politique climatique pour inclure le gaz et le nucléaire. On voit déjà poindre le risque d’une taxonomie à double vitesse : certains investisseurs s’en tenant à une application stricte, sans gaz et nucléaire, et d’autres qui mettront en avant des produits dits alignés avec la taxonomie, incluant ces énergies", met-elle en garde.

"L'UE doit veiller à ce que la taxonomie reste fondée sur des preuves scientifiques concluantes", plaide Annaïg Antoine-Miermont. "Pour fertiliser cette taxonomie, il faut des mesures, fiscales ou de type brown penalizing factor, pour que la production d’actifs financiers et donc, physiques bruns, soit fortement diminuée au profit des verts. Sans quoi, on retombe dans le piège de l’obligation verte", prévient Julien Lefournier. Pour le moment, "le flou qui plane sur ce cadre réglementaire rend leur application complexe et hétérogène", concède Coline Pavot, Responsable de la Recherche ESG à La Financière de l’Échiquier (LFDE). En outre, selon David Czupryna, Responsable du développement ESG chez Candriam : "Le greenwashing des uns n’est pas forcément le greenwashing des autres. Dans la mesure où il n’existe pas, à l’heure actuelle, de standard européen sur ce que serait un produit ISR, l'ambiguïté persiste. Et la règlementation SFDR, à l’heure actuelle, ne permet pas de lever cette ambiguïté dans la mesure où elle ne définit aucun standard minimum, mais exige de la transparence, en revanche".

Des capitaux (vraiment) pour le climat ?

Lors de la COP 26, la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ) – composée de plus de 450 banques, assureurs et gestionnaires d'actifs dans 45 pays – a annoncé mettre à disposition 130 000 Mds$ d'actifs. Cet "engagement" suscite le scepticisme. Il n’implique aucune contrainte de gestion réelle, "notamment aucune règle qui empêche de financer l’expansion des fossiles, justement incompatible avec l’objectif net zéro en 2050", pointe Julien Lefournier. Depuis l’Accord de Paris, les 60 plus grandes banques du monde ont accordé 3 800 Mds$ aux entreprises actives dans les secteurs du pétrole, du gaz et du charbon, avec des financements plus hauts en 2020 qu’en 2016, et ce, surtout en France (Rapport Banking on Climate Chaos 2021). En octobre dernier, La Banque Postale (LBP) a annoncé devenir la "1ère banque au monde à sortir des énergies fossiles d’ici 2030".

Récemment, la Fédération bancaire française (FBF) a notamment fait savoir que ses membres – parmi lesquels BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale, BPCE, Crédit mutuel et La Banque Postale – cesseront de financer les entreprises "dont la part d’hydrocarbures non conventionnels dans l’exploration et la production (pétrole de schiste, gaz de schiste et sables bitumineux) serait supérieure à 30 % de leur activité", à partir de janvier 2022. Leurs engagements ne convainquent pas les ONG soulignant que ces mesures autorisent toujours plus de la moitié des nouveaux projets de production pétrolière et gazière. Le secteur financier dispose de leviers pour mobiliser les capitaux en faveur du climat. Selon Julien Lefournier, co-auteur de L’illusion de la finance verte : "Faire sa part pour la finance, c'est subventionner la transition (pas les énergies fossiles), ou a minima adopter des règles de gestion potentiellement pénalisantes, car basées sur des critères extra-financiers indépendamment du financier : cela représenterait un handicap de compétitivité-coût mortel dans ce secteur très concurrentiel".

Accompagner la transition des fossiles ?

Des acteurs historiques de l’ISR assurent maintenir l’actionnariat dans l’industrie fossile pour accompagner sa transition. Certains critiques objectent que c’est un alibi pour poursuivre des investissements performants. L’étude de l’activité d’engagement actionnarial – vote et dialogue – est un bon indicateur de la réalité des pratiques. Les SGP porteuses de méthodes plus poussées les justifient. "La transparence et une information reposant uniquement sur des preuves de nos engagements, permettent d’éviter ce risque de greenwashing", précise Cesare Vitali, analyste ESG chez Ecofi Investissement qui dialoguait jusqu’à lors, avant de renforcer sa politique climat, via l’exclusion totale des fossiles non conventionnelles d’ici la fin de l’année. En 2020, pour la toute 1ère fois en France, un groupement de 11 investisseurs européens, coordonné par Meeschaert AM, a déposé une résolution demandant à Total la publication de sa Stratégie pour aligner ses activités avec les objectifs de l’Accord de Paris. Parmi eux, les Français : Candriam, Crédit Mutuel AM et Assurances, Ecofi, La Banque Postale AM (LBP) et Sycomore AM. En 2021, un groupe minoritaire d’investisseurs a voté contre le Plan Climat de Total, le jugeant insuffisant. Les actionnaires français impliqués étaient Meeschaert, Ircantec, La Française, Sycomore, LBP AM.

Transparence, intentionnalité et reporting

"Des standards comme des labels, la transparence sur les équipes, les moyens, l’intention qui est présente ou pas, de générer un impact positif ; tous ces éléments peuvent permettre de lutter contre le scepticisme vis-à-vis de la finance durable, en étant réaliste quant aux objectifs atteignables et notre responsabilité d’allocataires d’actif détenus par d’autres", plaide David Czupryna, chez Candriam. Pour Coline Pavot de LFDE : "L'important est que le message adressé à l'investisseur soit clair pour ne laisser aucun doute sur ce que va financer son épargne. Pour cela, la transparence de la société de gestion est primordiale. Sa méthodologie, ainsi que ses investissements doivent être accessibles à tous et clairement exposée, notamment par la transparence de l’inventaire, par la publication de reporting sur des indicateurs de performance ESG, dont des indicateurs climatiques".

Un Score carbone des entreprises et des fonds

Les indicateurs Climat sont des clés de lecture de l’orientation de la trajectoire des portefeuilles. Les méthodologies sont récentes et, pour le moment, il n’existe pas de standardisation. Concernant plus précisément les émissions de gaz à effet de serre, ces externalités négatives constituent ce que les économistes appellent une "défaillance du marché", les émetteurs ne payant pas le prix de ces dommages. Mais certains acteurs s’y intéressent de plus près. Axylia a développé le Score Carbone des entreprises et des fonds : "Nous sommes les premiers à retenir un seul critère simple : convertir en euros les émissions de CO2 – tous scopes 1, 2, 3 – comme si la Nature envoyait sa facture", explique son fondateur, Vincent Auriac. "Nous nous sommes basés sur les recherches des économistes du climat qui valorisent la tonne de CO2 à 108 euros. C’est un niveau supérieur au prix du quota européen – autour de 65 € en novembre 2021 – et aux autres prix mondiaux. Sur un échantillon de 50 fonds Actions européennes (encours 69 Mds€), 72% ne survivraient pas. Cela signifie qu’en cas de tarification du carbone, leurs souscripteurs courent un fort risque de perte sur leur épargne", prévient-il.

Mesurer la contribution positive des entreprises

Pour Aurélie Baudhuin, Responsable de la Recherche ISR chez Meeschaert AM : "Il semble insuffisant de communiquer uniquement sur la contribution d’un portefeuille à l’ODD 13 Lutte contre le changement climatique, sans démonstration concrète. Cela exige en effet de présenter les émissions de CO2 directes et indirectes du fonds, sa trajectoire ou sa température, ainsi que la mesure de la contribution positive des entreprises développant des solutions (tonnes de CO2 économisées, gigawatts produits en énergies renouvelables, etc.) et les objectifs de décarbonation des entreprises en transition", poursuit-elle. Autre cas, Candriam intègre les niveaux d’émissions de CO2 des entreprises à son analyse financière. Ses rapports mensuels incluent des outils pour aider à comprendre l’impact des investissements sur le changement climatique. Le gestionnaire a également développé un outil propriétaire permettant d’analyser en détail sa contribution – en termes de pourcentage de chiffre d’affaires – à la thématique environnementale.

Indicateur d’alignement climatique/environnemental des portefeuilles

D’autres spécificités de mesure ESG se démarquent, comme celles de LBP AM. Guillaume Lasserre, directeur adjoint des gestions précise : "Pour mesurer la performance extra-financière, nous avons conçu et développé un outil innovant, dont la grande différence est d’ajouter le T de Territoires, aux critères habituels E, S et G". En partenariat avec Carbone 4, LBP AM a également développé une méthodologie pour mesurer l’alignement d’un portefeuille d’investissement en infrastructures, avec une trajectoire 2°C. De son côté, Ecofi publie mensuellement un reporting intégré, financier et extra-financier, comprenant "notamment 6 indicateurs d’impact, comme l’intensité carbone, calculée sur la base des émissions de scope 1, 2, 3", détaille Cesare Vitali. Autre exemple, Mirova a développé, avec Carbon4 Finance, un indicateur d’alignement climatique des portefeuilles, incluant les principes de cycle de vie, la prise en compte des émissions évitées et intégrant des éléments prospectifs, afin que chacun de ses portefeuilles "soit au moins aligné avec un scénario 2°C". La société communique systématiquement une température de ses investissements.

Dernier exemple relevé parmi les pratiques plus poussées (non exhaustif), Sycomore a développé la Net Environmental Contribution (NEC), outil permettant de mesurer le degré d’alignement des entreprises et des portefeuilles avec la transition environnementale, sur une échelle unique graduée de -100 % à +100 %. "Nous sommes convaincus qu’une métrique n’a de l’avenir que si elle est transparente, internationale et ouverte. Nous avons décidé, avec nos partenaires Quantis et I Care & Consult, de la passer en open source en 2020, et de l’ouvrir à tous en lançant la NEC Initiative (NECi)", explique Jean-Guillaume Péladan, Directeur de la Stratégie Environnement chez Sycomore AM. De plus, la NECi a participé au lancement de Rift, une application mobile inédite, initiée par les équipes de LITA.CO, qui scanne l’impact sociétal et environnemental des comptes courants, livrets A et assurances-vie.

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