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INFO PARTENAIRE

Une approche décarbonée des matières premières

Si elles présentent plusieurs intérêts au sein d'un portefeuille, les matières premières peuvent à première vue sembler incompatibles avec une démarche d'investissement responsable.

Omniprésentes dans nos vies, les matières premières, ou commodities, en anglais, sont des ressources naturelles brutes ou à peine transformées. Il peut par exemple s’agir de matières premières énergétiques (pétrole, charbon, gaz naturel…), de matières premières agricoles (blé, coton, sucre…), de métaux industriels (cuivre, aluminium, acier…) ou encore de métaux précieux (or, argent, platine…).

Pour les investisseurs, avoir une exposition à la classe d’actifs des matières premières peut présenter plusieurs intérêts, résume Paul Syms, directeur ETF Fixed Income et Commodities chez Invesco : « D’abord, elles présentent généralement une faible corrélation avec les marchés obligataires et actions, ce qui en fait un bon outil de diversification. Ensuite, elles peuvent offrir une protection contre l’inflation. Certains métaux précieux comme l’or sont également considérés comme des « valeurs refuges ».

Certaines de ces caractéristiques se sont particulièrement bien illustrées lors du premier semestre 2022. Alors que le déclenchement de la guerre en Ukraine a fait plonger les marchés actions, le prix de certaines matières premières, dont le blé et le pétrole, s’est envolé. Depuis, la situation s’est calmée : le prix du Bloomberg Commodity Index (BCOM), - composé de 24 contrats à terme sur des matières premières physiques considérées comme importantes pour l'économie mondiale -, navigue aujourd’hui autour des 105 dollars, proche de son niveau pré-conflit, contre presque 140 dollars en juin 2022.

Vents porteurs

Pour autant, les investisseurs restent convaincus du potentiel de cette classe d’actifs pour les prochaines années. D’abord, parce que les matières premières sont indispensables au bon fonctionnement de nos sociétés, rappelle Paul Syms : « Qu’il s’agisse de nourriture, d'élevage ou des métaux essentiels à la transition énergétique, les matières premières sont cruciales. Même le pétrole, qui devient de moins en moins pertinent dans un contexte de transition écologique, restera incontournable pendant encore de nombreuses années ». Avant de rappeler : « Les matières premières ont des supercycles, des tendances à long terme à la hausse et à la baisse. À la suite de la crise financière de 2008, elles ont connu une période de faiblesse et ont stagné pendant une décennie. Cependant, après la Covid, les prix sont partis à la hausse, soutenus par plusieurs facteurs favorables ».

Parmi ces facteurs, on trouve par exemple la demande croissante pour les métaux industriels nécessaires pour les infrastructures d’énergies renouvelables ou les véhicules électriques. « Actuellement, les anticipations de croissance concernent beaucoup la transition vers une économie bas-carbone, indique Paul Syms. Dans les années à venir, nous aurons besoin d'une quantité importante de métaux pour la transition vers des énergies renouvelables ».

Pour investir dans les matières premières, plusieurs options existent. Il est par exemple possible d’investir dans des actions de sociétés qui produisent et/ou vendent des matières premières, telles que les compagnies pétrolières, mais il est important de noter que le prix des actions dépend de facteurs multiples, ne permettant pas un suivi précis de l’évolution des matières premières concernées. Une autre solution est d’acheter des matières premières en direct telles que l’or, mais cette option nécessite de pouvoir les stocker. Or, prévient Paul Syms « pour de nombreuses matières premières, vous ne voudriez probablement pas avoir à gérer la possession physique car les volumes nécessaires seraient trop importants et les coûts de stockage trop élevés ».

Dans ce contexte, le recours à un ETF peut-être une solution privilégiée pour les investisseurs souhaitant s’exposer aux matières premières, appuie Paul Syms. « Utiliser un ETF qui investit essentiellement dans les contrats à terme des matières premières sous-jacentes vous donne une exposition à un large indice de matières premières. C'est une option à faible coût et à large exposition, sans jamais avoir à vous soucier de prendre livraison d'un baril de pétrole. L'indice reflète l'évolution des prix ».

Aujourd’hui, les indices sur les matières premières sont nombreux sur le marché, et leur composition peut varier largement en fonction des approches retenues par les fournisseurs. Par exemple, certains se concentrent uniquement sur une catégorie voire un actif, quand d’autres offrent des expositions plus larges, de quoi refléter les attentes toujours plus précises des investisseurs.

Retrouvez la suite du dossier "Investir dans l'ESG grâce aux ETF", en partenariat avec Invesco. 

Une approche décarbonée

Récemment, le marché a même fait un pas vers les investisseurs sensibles aux enjeux de durabilité, avec l’introduction en 2022 d’une nouvelle mouture de l’indice emblématique BCOM de Bloomberg. Baptisée Bloomberg Commodity Carbon Tilted Index, cette version intègre des contrats à terme pour les 24 matières premières de l'indice originel tout en ajustant la pondération des actifs au sein de chaque secteur en fonction des émissions carbone (GES) associées à leur cycle de production. Cet ajustement est établi sur l’analyse du cycle de vie de chaque matière première, réalisée par Sphera, spécialiste de la gestion des risques et de performance ESG (environnement social et gouvernance).

« Par exemple, dans la catégorie des métaux précieux, l’or est aujourd’hui sous-pondéré parce que son processus de production est particulièrement émetteur, tandis que l'argent est favorisé en conséquence, illustre Paul Syms. Dans le panier énergies primaires, le Brent est privilégié tandis que le West Texas Intermediate et le gaz naturel sont sous-pondérés, en raison de spécificités géologiques qui nécessitent davantage d’énergie pour l'extraction ».

Le Bloomberg Commodity Carbon Tilted Index vise une réduction de 20 % des émissions carbone par rapport à l’indice BCOM standard, tout en conservant les mêmes pondérations sectorielles, l’objectif étant de constituer une alternative directe. « Cela permet des performances similaires, voire potentiellement supérieures par moment à celles de l’indice parent », indique Paul Syms.

« L’objectif des 20 % de réduction permet de trouver un bon équilibre entre les objectifs de réduction des émissions et les objectifs en matière de tracking error. Il s'agit d'un premier pas vers une prise en compte accrue des GES dans ce type de produits. À l'avenir, l'objectif sera d'explorer des alternatives encore plus vertes dans le domaine des matières premières. Mais pour parvenir à une réduction drastique des émissions, comme 50 %, il serait nécessaire d'élaborer un indice moins dépendant de l'énergie. En contrepartie, vous avez une moindre sensibilité aux variations de l’inflation », envisage Paul Syms. 

En partenariat avec Invesco

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