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Epargner de façon durable : par où commencer ?

Envie de contribuer à la transition écologique et sociale avec votre épargne ? Voici quelques bases à avoir en tête avant de passer à l’action. 

150 milliards d’euros. C’est le niveau d’investissement nécessaire chaque année en France pour limiter le changement climatique d’ici à 2030, selon l’Institut d’Economie pour le Climat (I4CE). Il nous manque donc actuellement 58 milliards par an pour répondre aux enjeux climatiques.  

Or, pour financer la transition écologique et sociale, la finance publique ne suffira pas : il faut également mobiliser la finance privée

Parmi les leviers possibles, l’épargne des Français, estimée à plus de 6 000 milliards d’euros en 2023 (soit l’un des montants les plus élevés en Europe) constitue un potentiel inexploité, notamment pour financer la transition. En partenariat avec l’ADEME, ID livre plusieurs clés pour comprendre comment les particuliers peuvent agir à leur échelle, avec leur épargne. 

Définir ses priorités 

Pour jouer son rôle à l’échelle individuelle, l’épargnant peut, dans un premier temps, se demander s’il souhaite investir dans les activités vertes, c’est-à-dire les énergies renouvelables pour le climat, comme l’éolien ou le photovoltaïque. Il a aussi la possibilité de ne pas financer le brun, c’est-à-dire ce qui est nocif pour l’environnement, comme les énergies fossiles (charbon, activités minières etc.)”, souligne Marine Gombert, coordinatrice du projet européen Finance ClimAct à l’ADEME. 

"La dernière option, qui peut se combiner avec les précédentes, consiste à financer les activités en transition vers le vert – sous réserve d’un plan de transition crédible, qui est une feuille de route pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050." 

 Exprimer ses préférences auprès de son conseiller 

Après avoir clarifié la manière dont vous souhaitez agir, vous pouvez exprimer vos préférences sur votre épargne auprès de votre conseiller. En effet, depuis août 2022, "les directives MIF 2 pour les placements financiers et DDA pour l'assurance vie obligent désormais les conseillers financiers (conseillers bancaires ou en gestion de patrimoine) à évaluer les préférences de durabilité de leurs clients, c’est-à-dire recueillir leurs préférences environnementales et sociales sur leur épargne", rappelle l’ADEME.  

Pour exprimer vos préférences de durabilité, vous serez amenés à compléter un questionnaire adapté à votre situation (nouveau client ou client existant avec de nouveaux placements – hors épargne réglementée comme le livret A). 

Garder un œil critique sur l’offre proposée 

Une fois vos préférences environnementales et sociales exprimées, votre conseiller devra vous proposer l’offre de produits financiers qui correspond le mieux à vos attentes.

Il faut toutefois garder en tête que l’offre disponible dépend des engagements environnementaux et/ou sociaux de l’établissement financier concerné, et qu’elle reste perfectible puisque moins de 5 % de l’économie est verte”, relève Marine Gombert. 

En résumé, cette nouvelle obligation légale pour les conseillers est donc l’opportunité pour vous d’exprimer vos préférences de durabilité sur votre épargne. Charge ensuite à votre conseiller de vous proposer l’offre la plus adéquate. 
 
Le secteur financier doit, quant à lui, poursuivre son évolution afin de s’adapter aux nouvelles demandes des particuliers, afin que chacun puisse jouer pleinement son rôle dans le financement de la transition écologique et sociale. 

Pour aller plus loin, retrouvez le guide de l’ADEME : "Epargnons l’avenir : La finance durable en 7 questions"

Epargner de façon durable : par où commencer ?

En partenariat avec l’ADEME.