À l'occasion des Universités d'Été de l'Économie de Demain organisées par le Mouvement Impact France, ID a rencontré Pascal Demurger. Le directeur général de la MAIF revient sur l'importance pour les entreprises d'inventer de nouveaux modèles de prospérité.
Nous sommes dans un monde en profonde rupture qui est passé d’une économie de l’abondance à une économie de la rareté.
Selon lui, il est actuellement indispensable que les entreprises concilient objectifs financiers et engagements, et ce à l’heure où le monde est en "profonde rupture", passant "d’une économie de l’abondance à une économie de la rareté". Qu’il s’agisse des ressources ou encore de la capacité de la planète à absorber les conséquences de l’activité humaine, cette rareté entraîne un besoin de s’engager à la fois "pour la planète, mais aussi pour les gens, c’est-à-dire pour le social".
Un nouveau modèle de prospérité
D’après Pascal Demurger, ce contexte constitue d’ailleurs une occasion propice pour permettre aux entreprises d’inaugurer et d’inventer de nouveaux modèles de prospérité. "Nous le faisons avec succès depuis 10 ans avec la MAIF", rappelle-t-il. "Et tout cela grâce aux différents engagements que l’on a pris et aux différentes actions que l’on mène. […] La plus récente étant l’invention et la mise en œuvre d’un dividende climatique, c’est-à-dire que l’on consacre 10 % de notre résultat à des actions en faveur de la biodiversité."
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