Action de militants Greenpeace sur le chantier de l'EPR de Flamanville.
©SAMEER AL-DOUMY/AFP
le débrief'

Transition écologique : les actus de la semaine du 28 mars

Microplastiques dans le sang, financement des banques françaises aux énergies fossiles, pesticides dans les produits non-bio, recours en justice de Greenpeace sur le nucléaire... Voici ce qu'il ne fallait pas manquer cette semaine. 

Des microplastiques dans le sang

Pour la première fois, une étude néerlandaise parue dans la revue Environment International fait état de la présence de microplastiques dans le sang humain. Sur 22 échantillons sanguins, 17 personnes présentaient des traces de ces particules. Si les conséquences d'une telle découverte restent pour l'heure inconnues, celle-ci soulève toutefois des interrogations quant à une éventuelle pénétration de ces microplastiques dans les organes.

Les banques françaises, premières à financer les énergies fossiles en Europe

Mercredi, sept associations ont dénoncé, à travers la publication du rapport annuel "Banking on Climate Chaos", les financements des banques à contre-courant de leurs promesses de neutralité carbone. Selon l'ONG Reclaim Finance, les Françaises sont les premiers soutiens, au niveau européen, aux énergies fossiles. En effet, le rapport estime que six grands établissements financiers français, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE, La Banque Postale et Crédit Mutuel, ont alloué quelque 47 milliards de dollars auprès d'entreprises liées aux énergies fossiles l'an passé.

Des pesticides dans une majorité de produit non-bio

Selon l'association Générations futures, les deux tiers des fruits, légumes et céréales non-bio présentent des traces de pesticides. En se basant sur les données fournies par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), 45,9 % des échantillons analysés, en bio et non-bio révèlent également des résidus, supérieurs à la limite de quantification, affirme l'ONG. En conséquence, celle-ci réclame un "plan d'urgence" pour réduire les usages de pesticides, ainsi qu'un "soutien accru à l'agriculture biologique". 

Des militants Greenpeace à Flamanville, contre le nucléaire

Jeudi, des militants Greenpeace ont bloqué pendant plus de sept heures l'accès au chantier du réacteur de Flamanville, avant d'être arrêtés par les forces de l'ordre. Par cette action, ceux-ci entendaient dénoncer "l'irresponsabilité" des candidats pro-nucléaire, à l'aube du premier tour de l'élection présidentielle. Si Greenpeace ciblait ainsi Marine Le Pen, Eric Zemmour, Valérie Pécresse ou encore Fabien Roussel, Emmanuel Macron se trouve lui aussi dans le viseur de l'association. Ce même jour, elle a également annoncé le dépôt d'un recours auprès du Conseil d'Etat pour "excès de pouvoir" contre les récentes annonces du président concernant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires

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