Produire et consommer sa propre électricité verte permettrait de faire jusqu’à 50 % d’économie sur sa facture électrique.
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DOSSIER PARTENAIRE

L’autoconsommation, une solution d’avenir ?

L’autoconsommation permet de produire et consommer sa propre énergie. Encouragée par les autorités, cette solution offre la possibilité aux particuliers de réduire leur facture comme leur bilan carbone en installant des panneaux photovoltaïques sur leur propriété. 

Quoi de plus vert que de produire et consommer sa propre énergie ? L’autoconsommation apparaît comme la solution idéale lorsque l’on souhaite se fournir en électricité de source renouvelable, et en circuit court. 

Si tous les fournisseurs d’énergie proposent aujourd’hui dans leurs bouquets des offres dites “vertes” - donc de l'électricité issue de sources renouvelables -, certains permettent même à leurs clients de passer à l’autoconsommation. C’est-à-dire de produire eux-mêmes tout ou partie de leur consommation énergétique. Comment ? En installant des panneaux solaires sur leur toit ou dans leur jardin par exemple. 

Bon à savoir : 

Selon l’Agence de la transition écologique (ADEME), les panneaux photovoltaïques ont une durée de vie estimée à plus de 40 ans et sont en outre recyclables. De plus, elle estime qu’en moins de trois ans, “les panneaux photovoltaïques produisent plus d’énergie que celle qui a été nécessaire pour les fabriquer”. 

Comment ça marche ? 

L’énergie produite à la maison peut être consommée entièrement ou revendue (partiellement ou totalement) à un fournisseur. 

L’ADEME estime que cette solution est intéressante si l’on ajuste ses habitudes de consommation aux contraintes liées à la production d’énergie solaire, très dépendantes des variations météorologiques. Sinon, la vente totale de sa propre production serait économiquement plus rentable. 

Retrouvez notre dossier complet : Tout pour comprendre les énergies renouvelables

Cependant, il est aussi possible de faire le choix de l’entre-deux. En effet, on peut par exemple consommer sa propre énergie lorsque le rayonnement solaire est favorable, tout en se rattachant au réseau public pour couvrir ses besoins nocturnes ou par mauvais temps. Si l’on se retrouve avec un surplus de production, on peut alors revendre ou céder gratuitement celui-ci au réseau public. Enfin, il est également possible de s’équiper en batterie de stockage, une solution toutefois beaucoup plus onéreuse avec des capacités encore limitées. 

Connaître sa faisabilité avant de démarrer le projet 

Avant de se lancer, il est bien sûr préférable de vérifier la faisabilité du projet. À ce sujet, l’ADEME précise que l’on utilise deux indicateurs : “Le taux d’autoconsommation, qui correspond à la part de la production d’électricité photovoltaïque consommée directement sur site, et le taux d’autoproduction, qui correspond à la part de la consommation d’électricité totale du site couverte par la production photovoltaïque”. On pratique alors une étude de faisabilité afin de vérifier que le logement se prête bien à l’installation : exposition et orientation par rapport au soleil, surface exploitable sur la toiture, etc. 

Ensuite, il est également important de connaître sa consommation d’électricité en kWh, la consommation de ses équipements électriques, ainsi que sa fréquence de consommation le jour, la nuit, l’été, l’hiver... 

Et financièrement ? 

Les indicateurs sont plutôt au vert puisque le cadre législatif encourage la démarche et le potentiel certain des énergies renouvelables pour les années à venir n’est plus à prouver. En effet, l’arrêté du 9 mai 2017, relatif à l’autoconsommation d’électricité assure d’une part, une prime à l’investissement pour le particulier qui installerait ses panneaux solaires d’autoproduction et de l’autre, le rachat obligatoire à un tarif fixe de son surplus de production. 

Produire et consommer sa propre électricité verte permettrait de faire jusqu’à 50 % d’économie sur sa facture électrique. Pour l’ADEME, l’autoconsommation assure en effet “une sécurisation d’une partie de la facture d’électricité du producteur-consommateur". 

On attribue ce bénéfice d’une part au fait que l’on n’est alors plus soumis aux variations et évolutions des tarifs fixés par les fournisseurs, mais aussi à l’aide monétaire de l’Etat pour réaliser ce type d’installation : “La rentabilité d’une installation en autoconsommation provient notamment du fait que le coût d’investissement initial dans la solution photovoltaïque est, grâce au soutien public apporté, couvert par ces économies de facture”, assure l’ADEME. 

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