L’été 2022 ne fera pas mentir le GIEC qui avait déjà souligné les impacts du changement climatique en Méditerranée. Un programme peu réjouissant entre vagues de chaleur à répétition, raréfaction de l’eau disponible, artificialisation des sols à bon potentiel ou encore pression foncière. Cette nouvelle sonnette d’alarme appuie la volonté de L’OCCITANE en Provence, marque déjà engagée depuis plus de trente ans auprès de ses producteurs, de faire évoluer leurs pratiques agricoles vers un modèle plus vertueux pour pérenniser l’approvisionnement de la marque en matières premières durables.
La force du collectif au profit de l’agriculture de demain
L’association Agroécologie et Commerce équitable, Agriculture régénérative en Méditerranée, fédère des acteurs agricoles ainsi que l’équipe du service Biodiversité & Ingrédients Durables du Groupe L’OCCITANE. Tous travaillent sur des plantes et arbres typiques du bassin méditerranéen (lavande, amande, verveine, immortelle, rose…) entre la Provence et la Corse. Premiers concernés par les impacts du changement climatique, les producteurs agissent désormais comme paysans-chercheurs afin de trouver ensemble des solutions pour continuer à assurer leur production tout en agissant de manière positive sur les sols, la biodiversité et la durabilité de leurs exploitations.
« Nous sommes face à une impasse écologique et économique qui aujourd’hui ne prend pas assez compte du vivant. Si nous voulons continuer à profiter des bienfaits des plantes et de la Nature, il est urgent d’agir. L’agroécologie, c’est remettre la biodiversité au centre de la production” commente Jean-Charles Lhommet, Directeur département Biodiversité & Ingrédients Durables de L’OCCITANE en Provence.
Au quotidien, les agriculteurs et l’équipe L’OCCITANE agissent sur le terrain, testent et expérimentent de nouvelles approches, techniques ou simples habitudes avec en ligne de mire une terre riche et vivante, reflet de son territoire.
Concrètement, cela se traduit par l’agroforesterie et la réintroduction d’arbres sur les parcelles afin qu’ils agissent comme brise-vent, retiennent l’eau et nourrissent le sol. Le collectif a aussi recours au paillage ou plantations entre les rangs cultivés ou en plein champ afin de couvrir le sol et ainsi le protéger, retenir plus d’eau et fixer les nutriments, le carbone et autres éléments constitutifs majeurs d’un sol vivant.
Le fruit des recherches conduites et des résultats obtenus par les membres du collectif a vocation à être partagé selon les principes de l’open source. Ainsi, d’autres producteurs ont la possibilité d’accéder à ces bonnes pratiques et de participer aux actions menées, même s’ils ne sont pas adhérents. L’objectif principal est commun : passer à un mode de culture plus durable, accessible à tous et avec une dynamique collective comme levier essentiel.
Pratiques vertueuses et pérennité économique : un duo possible
Appliquer de nouvelles pratiques sur une exploitation, cela a un coût. Et avant de voir les fruits de ce travail se transformer en chiffre d’affaires, plusieurs années peuvent s’écouler. Les agriculteurs passés par la conversion à l’agriculture biologique ne pourront pas dire le contraire : elle implique dans un premier temps des investissements importants et une baisse de la productivité, qui ne font pas forcément bon ménage avec un business.
C’est pour pallier ce frein majeur que L’OCCITANE en Provence a tenu à associer l’agroécologie au commerce équitable, clé de voûte si l’on veut créer un cercle vertueux et stable. Chaque membre du collectif est ainsi accompagné par les équipes du service Biodiversité & Ingrédients Durables afin d’obtenir la certification « Commerce Équitable ». La marque et ses producteurs se sont fixé un objectif à 2025 pour que l’ensemble des producteurs d’ingrédients iconiques de Provence et de Corse soit certifié.
Pour les producteurs, le commerce équitable assure la pérennité de leur exploitation et leur permet d’investir sur l’avenir. Et pour la marque de cosmétiques, son approvisionnement en matières premières de qualité est sécurisé. Un argument non négligeable quand on se remémore l’impact des crises sanitaires et politiques de ces derniers mois et années sur certains secteurs.
Aujourd’hui le collectif avance uni vers une transition écologique viable et pérenne aussi bien sur le plan économique qu 'environnemental. Une approche encore singulière aussi bien pour les agriculteurs que pour la marque mais qui semble se présenter comme une démarche efficace pour une terre vivante au service d’un business « durable ».
En partenariat avec L’OCCITANE en Provence.