- La tiny house
Loin de l’image poussiéreuse de la caravane, la tiny house est une petite maison dont la surface est comprise entre 10 m2 et 45 m2. Construite en bois sur une remorque, elle peut être tractée par un véhicule léger. Peu gourmandes en énergie, ces petites habitations sont nées aux Etats-Unis, sous l’impulsion de Jay Shafer et Grégory Johnson, créateurs de la Small House Society en 2002. A la suite de l’Ouragan Katrina en 2005, puis de la crise des subprimes en 2008, les tiny houses se multiplient sur le territoire américain, avant de s’exporter en Europe. Depuis 2015, elles séduisent de plus en plus de Français en quête de minimalisme et de nomadisme.
- L’habitat participatif
A mi-chemin entre la colocation et la co-propriété, ce mode de logement en auto-gestion permet à des citoyens d’acheter ensemble un terrain, et de s’associer dans la conception de leur futur habitat. Une bonne manière de maîtriser les différentes étapes de la construction, mais aussi de recréer une vie collective entre voisins. Face à l’individualisation croissante de la société, cette alternative prône le vivre-ensemble. Chaque habitant dispose d’espaces privés, mais aussi d’un accès à des espaces communs à partager, comme un bout de jardin, une salle de jeux ou encore une buanderie. Cette mutualisation permet notamment de faire quelques économies.
- La maison autonome
Un mot définit ce type d’habitation : l’autosuffisance. Les maisons autonomes type ne sont pas raccordées aux réseaux d’électricité, d’eau et de gaz. Elles produisent donc leurs propres ressources. Comment ? Pour faire fonctionner les différents appareils électriques du foyer, des panneaux solaires photovoltaïques, ou des éoliennes peuvent être installés. Les panneaux solaires thermiques servent, quant à eux, à chauffer l’habitation et produire l’eau chaude sanitaire. Pour éviter les déperditions de chaleur en hiver, et conserver de la fraîcheur l'été, les maisons autonomes disposent de matériaux isolants, comme du bois. Enfin, le recyclage des eaux usés est possible grâce à un système de récupération et de filtration de l’eau de pluie.
- L’éco-village
C’est lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro au Brésil en 1992 que le grand public entend parler de cette expression. Un éco-village est un lieu aménagé en zone urbaine ou rurale par une communauté qui souhaite replacer l’humain et l’environnement au centre de leurs intérêts. Pour y parvenir, différents moyens sont mis en œuvre, comme le recours à la permaculture, aux énergies renouvelables, à l’agriculture auto-suffisante. Il y existe autant d’éco-lieux que de projets. Si certains vont avoir une vocation politique, d’autres peuvent se recentrer autour d’une création artistique.
- Zoom sur les cittaslows
Après la slow food, la slow city. Né en 1999 en Italie, ce mouvement promeut un rythme de vie plus lent en ville. Le réseau Cittaslow internationnal décerne un label aux communes de moins de 50 000 habitants qui épousent cette philosophie. Plusieurs critères sont pris en compte : contrôle de la pollution sonore, mise en valeur du patrimoine, développement de pistes cyclables ou encore commercialisation de produits locaux. Les slow cities boycottent notamment la fast-food pour privilégier les circuits courts. Elles doivent également bannir autant que possible les OGM de l’agriculture. En France, quelques communes sont labellisées “cittaslow”, notamment Segonzac (Charente) et Mirande (Gers).
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