Conjuguer respect des traditions italiennes et préservation de l'environnement, le défi de Kabioca.
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Kabioca : quand l’art du café à l’italienne se mêle à l’écoresponsabilité

Kabioca relève le défi de proposer aux consommateurs un café qui conjugue respect des traditions italiennes et préservation de l'environnement, le tout dans une capsule végétale et responsable. Ainsi, ID vous invite à explorer cette aventure singulière, où l'authenticité rencontre l'engagement écologique.

Selon une enquête réalisée par MaxiCoffee en 2021, 70% des Français déclarent consommer du café quotidiennement, ce qui en fait l'une des boissons les plus populaires dans l’Hexagone, juste après l’eau. D’ailleurs, nombre d’amateurs du genre optent désormais pour des capsules de café. Prisé pour sa simplicité et sa rapidité d'utilisation, ce système présente également l'avantage de délivrer une dose de café précise et mesurée. 

Cependant, l'utilisation de ces dosettes soulève des préoccupations environnementales. Selon les données de Recygo, seulement 25% d'entre elles sont actuellement recyclées. Ainsi, ce sont chaque année plus de 5 000 tonnes de déchets qui sont générées par ces dernières.  

La prise de conscience

Face à ce constat, la marque Kabioca s’est lancée, il y a quelques années, un défi de taille : offrir à ses consommateurs un café à la fois responsable et réalisé dans les règles de l’art. "Kabioca, c’est avant tout l’histoire d’une PME française et familiale de passionnés de café. Pour nous, le café se consomme au quotidien, seul ou à plusieurs, à n’importe quel moment de la journée", explique, sur son site internet, le PDG de la marque, Thomas Kaye. 

C'est en parcourant un article du journal Le Monde portant sur l'empreinte écologique des dosettes de café que Thomas Kaye a eu une prise de conscience significative. Il revient sur son déclic : "Nous avons réalisé que cette passion du café était non seulement néfaste pour l’environnement, mais également peu responsable envers les producteurs. Grands passionnés de café, il nous fallait absolument changer notre consommation."

Des capsules végétales et responsables  

Ainsi, l’ambition était claire : offrir un produit respectueux de l’environnement, tant sur la qualité du contenu… que du contenant ! C’est la raison pour laquelle l’équipe de Kabioca a délaissé les dosettes en aluminium et en plastique au profit d’une capsule de café compostable

Dans le détail, il existe deux types de capsules. La première, compatible avec les machines Nespresso, est 100 % responsable et composée de biopolymère d’origine végétale, d’encre végétale et d’un opercule en cellulose. Elle est hermétique, pour conserver la qualité du café moulu durant 18 mois, et est compostable directement à domicile.
 
La seconde, compatible avec les machines Dolce Gusto, est composée d’une capsule en résine compostable et d’un opercule en cellulose. À 60 % d’origine végétale, elle permet quant à elle une conservation de ses arômes pendant 18 à 24 mois, et est certifiée compostable industriellement par l’organisme Tüv Austria. Des critères qui lui permettent de répondre directement aux enjeux environnementaux auxquels ces types de dosettes sont confrontées. En effet, selon Kabioca, les capsules compatibles Dolce Gusto sont initialement "quasi exclusivement produites à partir de plastique non recyclable", entraînant ainsi une perte équivalente à "2,2 millions de sacs plastiques" chaque année. 

En outre, Kabioca a aussi fait le choix d’opter pour des emballages carton issus de la filière du recyclage. C’est aussi le cas pour les rubans utilisés lors de la fermeture des colis, qui ne sont autres que des rouleaux d’adhésifs sans plastique, fabriqués en papier kraft et composés de colle naturelle. 

©Kabioca

 

Un café réalisé dans les règles de l’art 

Côté contenu aussi, Kabioca a vu les choses en grand, en misant sur l’art de la torréfaction à l’italienne. À cette fin, la marque a choisi de collaborer avec Roberto, un artisan-torréfacteur qui œuvre avec minutie à chaque étape du processus de torréfaction. 

Ainsi, les grains sont placés dans une machine appelée “torréfacteur” afin d’être brassés par des pales et chauffés à une température pouvant dépasser les 200 °C. Une fois sortis du torréfacteur, les grains sont refroidis à l’air libre, par aspiration de l’air ambiant. 

“Torréfier le café est semblable à vinifier le vin”, confie Roberto. Selon lui, tout est question “de technique, de subtilité, de précision, de feeling. Aussi, quelle idée nous viendrait de mélanger des cépages au hasard, sans connaissance des bons assemblages ? Nous torréfions les grains de manière différente en fonction de leur origine.” 

En matière d’origine justement, Kabioca propose deux types de plants de caféiers : l’Arabica et le Robusta. Issu d’Amérique du Sud, le premier offre un café doux et subtil. Originaire de la forêt congolaise, le second est réputé pour son amertume et son caractère.  

Un processus minutieux à chaque étape 

Pourtant, ce travail d’orfèvre ne commence pas lors de la torréfaction, mais bien en amont de cette dernière. En effet, les cafés sont cultivés sur des terres qui n’ont connu aucun pesticide ni OGM depuis au moins 5 ans et sont labellisés Bio. La récolte des grains de café se fait ensuite à la main, afin que ceux destinés à Kabioca puissent être minutieusement contrôlés. S'ensuit alors un processus de séchage du café vert, afin d’éviter tout excès d’humidité qui pourrait impacter la qualité du grain. Une fois séchés, les grains sont triés sur le volet par l’artisan-torréfacteur Roberto. 

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